<50> auf sechs Monate, und also wenigstens bis Ende kommenden Monats Juli, schliessen möget, wozu Ich Euch hierdurch vollenkommen autorisire.
Es wird uns solche darunter zu Passe kommen, dass wir die Regimenter dorten desto eher und besser im Stande setzen und sich alles deshalb wieder erholen kann.
Friderich.
Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalslabs zu Berlin.
11789. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.
Freiberg,1er février 1760.
Je vous sais parfaitement gré des avis que vous m'avez communiqués par votre lettre du 29 de janvier dernier.
Pour ce qui est de ma situation ici, il n'y a rien à appréhender jusques à présent vis-à-vis de l'ennemi, parceque les neiges et le froid y opposent des barrières et rendront impraticable toute opération militaire. Mais je ne voudrais pas garantir que, vers le retour du printemps, le corps de Laudon ne tentât à nous faire une diversion vers Leipzig et vers le pays de Magdeburg. Au moins est-ce exactement le projet de l'ennemi qu'il médite.
Quant aux affaires relativement à la paix entre l'Angleterre et la France, j'ai exactement instruit le baron Knyphausen sur ma façon de penser.1 Je lui ai suppédité tous les expédients qui m'ont paru convenables pour y parvenir; enfin, je n'ai rien omis de tout ce qui peut conduire à cette fin salutaire, de sorte qu'il ne me reste à présent qu'à attendre les rapports du sieur de Knyphausen sur les succès que mes insinuations ont opérés sur les ministres anglais, principalement sur le chevalier Pitt. Car, pour le sieur de Knyphausen, j'ai tout lieu d'espérer qu'il se sera acquitté aussi fidèlement que sans délai de mes ordres susdits. Il faut bien qu'il se développe dans le mois courant avec une espèce de certitude ce que nous aurons à espérer sur la paix ou à craindre sur la guerre. En attendant, il me tarde extrêmement d'avoir des rapports intéressants du sieur de Knyphausen après son silence du 1er du mois passé.
Federic.
Nach der Ausfertigung.
11790. AN DEN OBERSTLIEUTENANT VON KLEIST.2
Freiberg, 1. Februar 1760.
Da die sogenannte Reichstruppen im verwichenen Jahre unter Commando des General Ried in Meinen Provinzien Halberstadt und
1 Vergl. Nr. 11774.
2 Die Berichte Kleists sind im Monat Februar aus Leipzig datirt.