<572> Mich von dem Prinz Ferdinand von Braunschweig angekommen,1 der, da er selbst noch nicht sicher passiren kann, Mir von seiner mitbringenden Dépêche so viel vorläufig melden lassen, wie jüngsthin2 sich die Franzosen von Warburg auf Cassel retiriret und bei dieser Retraite an 2000 Mann Gefangene, 100 Canons und fast die völlige Bagage verloren haben. Der Erbprinz von Braunschweig hingegen sei mit einem Corps, so sich in verschiedene Theile getheilet, gegen den Herzog von Württemberg detachiret.
Saget dieses Meinem Bruder, des Prinz Heinrich Liebden. Derselbe wird Mein letzteres Schreiben3 wegen dessen, so mit dem österreichischen General Nauendorff, auch das Jägerbataillon von Beck vorgefallen, wohl erhalten haben.
Friderich.
Nach dem Concept.
12347. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.
Quartier de Bunzelwitz, 6 septembre 1760.
J'accuse la bonne réception de votre lettre du 5 de ce mois.
Le prince Ferdinand de Brunswick vient de me faire annoncer par un exprès la bonne nouvelle que l'armée française, s'étant vu obligée de se retirer de Warburg4 vers Cassel, elle venait de perdre à cette retraite 2000 hommes de prisonniers, 100 canons et presque tout son bagage. Il ajoute qu'il venait de détacher le Prince héréditaire avec un corps de troupes partagées en différents corps contre le duc de Württemberg, pour aller à sa rencontre en Saxe.
J'attends ici les provisions nécessaires de pain pour mon armée, que j'ai eu de la peine à assembler, faute de boulangerie et de boulangers de campagne, de sorte qu'il faut nécessairement que j'attende pour arranger cet article indispensable.5
Il m'est tout-à-fait impossible de vous prévenir sur ce que les Autrichiens feront. Il y a des circonstances qui me laissent présumer quelquefois que ces gens tenteront quelque chose, mais il y a d'autres circonstances quelquefois qui me laissent croire qu'ils ne voudront pas tenir. Je pense de passer peut-être le 9 dans les montagnes.
Des Russes, je suis presque entièrement persuadé que toute leur attention se tourne vers ici; si les choses prendront ici une tournure heureuse pour nous, je voudrais presque parier qu'ils ne voudront plus rien entreprendre ; si les choses vont mal pour nous, chacun de nos
1 Vergl. S. 570.
2 Am 22. August.
3 Nr. 12343.
4 So nach dem Concept; in der Vorlage: Marburg.
5 Auf dem Berichte des Generals Zastrow, d. d. Schweidnitz 6. September, finden sich die Weisungen für die Antwort: „Sehen, so viel er kann, von die österreichsche gefangene Officiers zu hören, was ohngefähr das Projet der Oesterreicher wäre, ob was risquiren würden oder nichts risquiren. So viel an ihm läge, Bäckerei pressiren, dass wir das Brod bald kriegen, so wir haben müssen.“