<583>schrieben,1 worüber er mit Euch sprechen wird, so aber Zeit erfordert; inzwischen Ihr alle Eure Präcautiones dieser Leute und Eurer Sicherheit halber wohl nehmen müsset.

Wegen des niedrigen Stromes an denen Werken müsset Ihr zu Eurer Précaution viele Fussangeln oder auch Balken mit eingeschrobenen spitzen Messern, die Spitzen in die Höhe, in das Wasser werfen lassen, so den Zugang impracticable machen.

Ich hoffe mit göttlicher Hülfe hier bald fertig zu werden, alsdenn Mein erstes sein wird, die Sachen in Sachsen auf einen andern Fuss zu bringen. Thut indess Euer Devoir als ein rechtschaffen braver Mann und menagiret mit guter Vorsicht nichts, was zur Sicherheit Eurer Festung erfordert wird.

Friderich.

Nach dem Concept.


12366. AU FELD-MARÉCHAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK..2

Au quartier général de Dittmannsdorf,3 18septembre4 1760.

Les chemins depuis Glogau à mon armée ayant été rendus mal assurés par les partis de hussards autrichiens et cosaques qui y ont rôdé, ont empêché que je n'ai pu avoir plus tôt la satisfaction de recevoir la lettre de Votre Altesse du 28 d'août.

Je connais trop la bonté de votre cœur et votre attachement sincère pour tout ce qui me regarde, pour douter un moment que vous n'ayez pris toute la part possible à l'avantage que j'ai remporté sur l'ennemi près de Liegnitz.5 Cet avantage a été bon, mais il s'en faut bien encore qu'il ait été tout-à-fait décisif; il reste encore vis-à-vis de moi Daun avec ses forces et celles de ses autres collègues, et si Laudon a été bien battu par nous, et que j'ai eu occasion de frapper de bons coups deux fois sur le général Beck,6 cela n'a opéré jusqu'à présent que de rendre Daun plus précautionné, pour occuper toujours dans les montagnes des postes absolument inattaquables, et, quoique j'aie fait ce qui a été raisonnablement possible, pour l'engager à quelque affaire décisive et que je l'aie tourné de différentes façons, malgré cela, il m'a été jusqu'à présent impossible de l'y attirer. Je ne suis, cependant, pas sans toute espérance encore de l'y mener ou de l'obliger au moins de quitter entièrement la Silésie pour rentrer en Bohême. C'est à cette



1 Vergl. Nr. 12371.

2 Die nocli vorliegenden Berichte des Prinzen Ferdinand im Monat September, vom 26. und 29., sind aus Ovelgünne (d. i. Uebelgönne, ostnordöst], von Warburg, links an der Diemel) datirt.

3 Oestl. vor. Waldenburg.

4 Vom 18. September ein Schreiben an d'Argens in den Œuvres, Bd. 19, S. 193.

5 Auf einem Schreiben an den Prinzen Ferdinand von Preussen, d. d. Dittmannsdorf 1S. September, findet sich der eigenhändige Zusatz: „Je vous remercie, mon cher frère, de la part que vous prenez à la journée du 15; il nous faudrait encre une journée de Leuthen, et alors nos affaires pourraient se redresser; mais ce n'est que Laudon qui a souffert, Daun est encore en entier.“ [Berlin. Hausarchiv.]

6 Vergl. Nr. 12343 und Nr. 12355.