11785. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A LA HAYE.

Freiberg, 27 janvier 1760.

Votre rapport du 15 de ce mois m'a été rendu, dont je vous sais gré des particularités qu'il comprend. Je crois juste la réflexion que vous faites sur la façon de traiter préalablement avec la France seule, pour convenir avec elle sur des préliminaires; mais, comme tout ceci dépend des lettres que nous aurons de l'Angleterre, il est bien fâcheux qu'elles tardent si longtemps à nous arriver. Mais, comme l'on n'est le maître d'écarter les obstacles qui les arrêtent à leur passage, il faut bien les attendre tranquillement.

Je vous recommande, au reste, de prêter toute l'attention imaginable à la commission dont ma lettre du 20 de ce mois vous charge,47-3<48> pour y agir avec toute l'adresse, prudence et savoir-faire imaginable, de façon que cela ne saura jamais donner le moindre ombrage ou jalousie à l'Angleterre, quand même le hasard ferait qu'il en transpirerait quelque chose, ni les Français en faire un mauvais usage, s'ils le voudraient jamais, et que, d'un autre côté, vous parveniez, autant qu'il sera possible, au but que, comme vous savez, je m'en suis proposé.

Federic.

Nach dem Concept.



47-3 Vergl. Nr. 11770.