12203. AN DEN ETATSMINISTER GRAF FINCKENSTEIN IN MAGDEBURG.

Radeburg, 22. Juni 1760.

[Eichel übersendet dem Minister den Bericht Rexins vom 8. Mai (vergl. Nr. 12201) im Original.]

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Veuille445-1 le Ciel accomplir les vœux du Roi! Au moins cette relation est-elle arrivée fort à propos et a opéré que le Roi s'est déterminé de rester tranquille, d'attendre les évènements et de ne rien remettre au hasard . . .

Notre soldat est à peu près le même que celui de l'année 1756; preuve de cela qu'ils sont marchés avec la meilleure volonté du monde à l'ennemi et qu'il n'en est déserté un seul pendant toute la marche, tous ayant unanimement désiré avec empressement d'être menés à l'ennemi. Plût à Dieu seulement que nous eussions également les mêmes officiers pour les conduire, que ceux de l'année 1756! Entre nous soit dit en confidence: il y a eu, selon que j'ai compris, dans notre fait un peu trop de précipitation avec la cavalerie de l'avant-garde, que l'armée n'a pu suivre, ni le canon, et nous avons eu trop peu de connaissance de la vraie position de l'ennemi, qui a gagné par là le temps de se retirer sourdement la nuit suivante, sans quoi Lacy avec son corps et son artillerie avait été enveloppé et subi le sort de Finck, et nous aurait donné la revanche de Maxen, wiewohl ich nichts davon judiciren, sondern nur von Hörensagen urthcilen kann. Gott wende alles noch zum besten!

Eichel.

Alles ist hier noch in derselben Position wie gestern. Der Generalmajor von Krockow machet mit einem Détachement die Connexion mit Meissen und dem da stehenden Corps des General Hülsen, und Grossenhain ist von uns besetzet.

Auszug aus der Ausfertigung.



445-1 Französisch, weil chiffrirt und Eichel nur einen französischen Chiffre besass.