<129>miennes, pour former ensemble un corps d'observation, cela pourrait donner bien à penser aux Hanovriens.
Je vous prie d'être assuré de l'estime et de la considération avec laquelle je suis etc.
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.
800. A L'EMPEREUR DES ROMAINS A FRANCFORT SUR-LE-MAIN.
Chrudim, 23 avril 1742.
Monsieur mon Frère et Cousin. J'ai reçu avec toute la satisfaction imaginable les lettres que Votre Majesté Impériale m'a fait l'honneur de m'écrire sous date du 11 et du 16 de ce mois, et je Lui suis infiniment obligé de la confiance qu'Elle me témoigne et de tous les avis qu'Elle me donne.
Je La félicite sincèrement sur la conclusion du traité avec le roi de Suède,1 et Votre Majesté Impériale peut être persuadée que je ne refuserai jamais la garantie que le roi de Suède demande de ma part pour les pays de Hesse, selon qu'on en est convenu dans ledit traité.
Votre Majesté Impériale agréera que je La félicite ici de la manière la plus cordiale sur l'agréable nouvelle de la prise de la ville d'Égra, de même que sur les premières succès que M. d'Harcourt a eus contre les troupes de Khevenhüller. Les suites n'en pourront être qu'heureuses, si les Français ne sont trop téméraires pour entreprendre quelque chose ayant que toutes leurs troupes soient assemblées. Je suis persuadé que, si une fois elles seront jointes, et qu'elles agiront alors efficacement, elles l'obligeront alors absolument de se replier vers l'Autriche. Votre Majesté Impériale me fait justice si Elle est assurée de l'attachement sincère, de l'amitié et de l'estime avec laquelle je suis, Monsieur mon Frère et Cousin, de Votre Majesté Impériale le très bon frère et fidèle allié
Federic.
Nach der Ausfertigung im Königl. Hausarchiv zu Berlin.
801. A L'EMPEREUR DES ROMAINS A FRANCFORT SUR-LE-MAIN.
Chrudim, 23 avril 1742.
Monsieur mon Frère et Cousin. Votre Majesté Impériale aura vu par mes précédentes les raisons qui nous ont obligés d'approcher de Prague, et les faux avis que l'on nous a débités avec tant de vraisemblance que nous y avons été trompés.
1 Wegen Ueberlassung der hessischen Truppen des Königs von Schweden als Hülfsvölker an Baiern.