<23>faire une diversion convenable dans la situation présente. Je me mettrai le 2 de février à la tête de ces troupes pour obliger l'ennemi à évacuer la Bohême, la Moravie, et peut-être la Bavière. Je ne prétends point me faire valoir, mais je suis persuadé que dans le fond de votre cœur vous sentez toute l'importance du service que je rends à la France et à ses alliés, et j'espère que je n'obligerai pas des ingrats; s'il est vrai que c'est dans l'occasion qu'on connaît ses amis, vous devez bien m'apprendre à connaître à présent. Je n'ai rien à ajouter à ceci, sinon que les troupes françaises sont d'une faiblesse extrême, et que, si vous voulez voir dans peu la fin de la guerre, il faut pour le moins 20,000 hommes de plus en campagne qu'il n'y en a actuellement. Enfin, Monsieur, je fais tout pour la France, je n'ai pas attendu qu'on m'appelle pour secourir mes alliés, j'ai fait plus que ne contient notre traité, de façon que je dois croire que vous ne négligerez pas un allié si plein de bonne volonte, de zèle et de fidélité.

Je suis avec toute l'estime imaginable, Monsieur mon Cousin, votre très fidèle ami et cousin

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


676. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Olmütz, 30. Januar 1742.

Mein lieber Geheimer Etatsminister Graf von Podewils. Bei denen jetzigen critiquen Conjuncturen, und da Ich glaube nöthig zu haben, selbst wegen Frankreich in etwas auf Meiner Hut zu sein, sollet Ihr auf eine convenable Art alle diensame Ressorts, durch adroite Insinuations an Ginkel und wo Ihr es sonsten am dienlichsten findet, spielen lassen, damit die von denen Generalstaaten vorhabende Augmentation zu Stande kommen möge. Da Ich auch aus einem von dem Cardinal letzthin erhaltenen Schreiben urtheile, dass derselbe nicht so als wie sonsten von dem p. Chambrier zufrieden ist, vermuthlich aus der Ursache, weil dieser ihn zu genau observiret, so sollet Ihr den Chambrier instruiren, dass er zwar den Cardinal auf das genauste observiren, dabei aber seine Mesures gar fein nehmen sollte; es schiene, der Cardinal soupçonnirte ihm, daher er suchen sollte, alles mit solcher Behutsamkeit anzugreifen, damit er seinen Credit bei dem Cardinal nicht gar verlöre, inzwischen er doch attent sein und Mich von allen Sachen fleissig avertiren müsse.

Ihr sollet auch Gelegenheit suchen, dem österreichischen Hofe durch den Mylord Hyndford insinuiren zu lassen, wie dass Meine Intention gar nicht sei, noch Ich zuzugeben gesonnen wäre, dass das osterreichische Haus in Teutschland zu sehr heruntergesetzet würde, noch von seinen Landen in Teutschland ein mehreres, als was Schlesien, Mähren und Böhmen sei, verlöre, sondern dass es im Stande bliebe,