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reich in dem zu gewärtigenden Kriege mit England auf prenssische Hülfe nach Artikel 3 der Defensivallianz vom 5. Juni 17411 zu rechnen habe.

j'ai fait la pais pour ne point avoir la guerre, et qu'après tout le casus fœderis n'existe pas encore; mais, en même temps, donnez-lui toutes les assurances du monde que nous resterons en repos.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung am Rande des Berichts.


944. A L'EMPEREUR DES ROMAINS A FRANCFORT SUR-LE-MAIN.

Berlin, 3 août 1742.

Monsieur mon Frère et Cousin. J'ai bien reçu la lettre dont Votre Majesté Impériale m'a honoré en date du 26 juillet dernier, et je suis très sensible aux marques qu'Elle me donne de Son attention, en me prévenant sur l'intention de Son Altesse Électorale Palatine de faire rendre de son vivant, dans les duchés de Juliers et de Bergue, l'hommage éventuel au prince son gendre et aux princesses ses petites-filles. Il est vrai que l'Électeur m'avait déjà fait part de ce dessein, et comme je persiste sincèrement dans l'intention de remplir religieusement tout ce que j'ai promis par rapport à la succession de Juliers et de Bergue dans le traité du 24 décembre 1741,2 pourvu que la maison palatine s'oblige pareillement à satisfaire aux engagements qu'elle a pris dans le même traité, pour me garantir la possession tranquille de la Basse-Silésie et de la comté de Glatz, je n'ai pas hésité de donner mon consentement à l'hommage en question, n'y ayant mis d'autre condition que dé demander préalablement à Son Altesse Électorale une déclaration formelle que, nonobstant le changement arrivé dans les affaires depuis ma paix avec la cour de Vienne, les maisons palatines ne laisseraient pas de satisfaire à la garantie susdite, le cas y échéant

C'est de quoi je ne dptite pas que Votre Majesté Impériale ne soit déjà informée par le maréchal comte de Seckendorff, qui d'ailleurs s'est acquitté de sa dextérité ordinaire de la commission dont Votre Majesté Impériale l'avait chargé auprès de moi, et dont la personne m'a été fort agréable, de sorte que je ne saurais me dispenser de le Lui recommander non seulement sur le pied d'un général expérimenté, mais encore comme un très habile ministre dont les avis seront sans doute d'une grande utilité à Votre Majesté Impériale dans la situation présente de Ses affaires, au succès desquelles je m'intéresse toujours infiniment, étant invariablement avec l'estime la plus parfaite, Monsieur mon Frère et Cousin, de Votre Majesté Impériale le très bon frère, cousin et fidèle allié

Federic.

Nach der Ausfertigung im Königl. Hausarchiv zu Berlin.



1 Vergl. Bd. I, 250.

2 Bd. I, 412.