<251>mystère, et pour m'en faire tomber entre les mains quelque preuve authentique et que l'on puisse produire au public. Personne ne saurait mieux vous seconder la-dedans que le commandeur comte de Sinzendorff, qui se trouve à Venise, tant par lui-même que par son frère le Cardinal, évêque de Breslau, qui a assez de connaissances et d'amis à Borne pour pouvoir attraper des indices plus clairs et des preuves plus convainquantes sur tout cela. Vous pouvez même l'en requérir de ma part et l'assurer de ma protection et de ma reconnaissance. Vous me rendrez par là un service des plus importants, et dont je vous tiendrai toujours compte.
Federic.
H. Comte de Podewils. C. W. Borcke.
Nach dem Concept.
955. AU CARDINAL DE SINZENDORFF A BRESLAU.
Berlin, 15 août 1742.
Je vous communique en confidence ci-joint l'extrait d'un avis qui m'est venu de Venise de bonne part, et comptant beaucoup sur votre affection et votre attachement pour moi, j'espère que vous voudriez bien me faire le plaisir de tâcher par vos connaissances et amis à Rome de pénétrer, autant qu'il est possible, la vérité de cette nouvelle et de me faire avoir, si cela est praticable, des indices et des preuves clairs làdessus, en cas qu'elle se trouve vraie.1 Vous pouvez compter sur ma discrétion, et que vous n'y serez commis en aucune façon. L'obligation que je vous en aurai sera égale à l'estime avec laquelle je suis et serai invariablement etc.
Federic.
Nach dem Concept.
956. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.
Andrié berichtet, London 7. August: Er hat im Gespräche mit Carteret auf die kriegerische Sprache des Lord Stair hin | Potsdam, 15. August 1742. Dass Mylord Carteret nicht von so vehementen Sentiments ist, |
1 Sinzendorff antwortet, Breslau 22. August: „On pourrait tout au plus en tirer quelque chose du Saint-Père même, qui ne prend pas infiniment de précaution dans ses discours, mais avec tout cela, on ne parviendrait point à avoir des preuves en main, ... car le cardinal de T(encin) prévoyant et rusé comme il est, n'en, aura apparemment rien lâché par écrit.“ Durch die beiden Cardinale Albani in Rom würde vielleicht etwas zu erfahren sein. Cardinal Alexander Albani schreibt dann aus Rom 15. Sept. an den Comthur Sinzendorff: « Tout ce que j'ai pu pénétrer de l'affaire que vous me demandez, c'est que M. le cardinal de Tencin a toujours tâché d'imprimer au Pape qu'il n'avait rien à craindre pour la religion en Allemagne à l'égard du roi de Prusse, car à la fin du jeu, ce prince n'aurait rien gagné. » (Beilage zu Cataneo's Bericht vom 21. Sept.) Vergl. unten Nr. 991. 1001. S. 277. 282.