966. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.
Andrié berichtet, London 14. August: Carteret hat ihm mitgetheilt „que les Anglais auraient en Flandre, comprises les troupes hanovriennes, hessoises et autrichiennes, 50,000 hommes, prêts à tirer l'épée à la première occasion; ... qu'il était impossible S'obtenir la paix avec la France que de cette manière, l'épée à la main; que c'était le temps de lui parler haut, et que c'était par ce motif-là que le comte Stair s'exprimait avec tant de liberté à la Haye .... mais que je pouvais assurer Votre Majesté que le Roi était absolument de Son sentiment par rapport aux idées de pacification ...... Cependant, dans tout ceci, milord Carteret ne m'a pas caché qu'il était persuadé que toutes les démarches présentes de l'Empereur en cette cour, aussi bien qu'en Hollande et ailleurs, lui étaient suggérées par la France, ce qui rendait Sa Majesté Britannique extrêmement circonspecte dans le parti à prendre en faveur de ce prince.“ | Wesel, 25. August 1742. Was der Kaiser proponiret, kommt von ihm selber, und hat Frankreich nichts damit zu. thun, wovor Ich Garant sein will. Dieses soll Andrié an Mylord Carteret sagen, dass dieses Meine Gedanken wären; was Ich aber sagte, wäre alles als ein Conseil oder Gedanke von Mir anzusehen, und melirte Ich Mich nicht weiter, wünschte auch, dass Ich in der Sache nicht einmal genennet würde. Dass Ich aber gegen die Franzosen marschiren lassen sollte, würde schlechterdings nicht geschehen. Es soll auch der Graf Podewils im Haag dieses letztere überall und hautement declariren. |
Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
967. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.
Aix-La-Chapelle, 27 août 1742.
J'ai été surpris de voir par vos dépêches du 17 et du 20 de ce mois que le Cardinal continue dans ses soupçons contre moi, comme si je. pouvais augmenter le nombre des ennemis de la France, nonobstant toutes les assurances que je lui ai fait donner du contraire. Mon intention est donc que vous devez faire de votre mieux pour rassurer le Cardinal là-dessus, et vous lui direz dans des termes aussi polis que mesurés, afin qu'on n'en puisse faire quelque mauvais usage, qu'il n'aura jamais rien à craindre de moi, que je ne m'opposerai point aux desseins de la France, mais que je me réjouirai plutôt s'ils réussissent à son gré, et que, si même je pouvais arrêter par des bons offices les desseins que les ennemis de la France méditent contre elle, je le ferai de bon cœur, autant que les conjonctures le voudraient permettre; enfin, que j'estimerai toujours l'amitié de la France, et que, quelque offre avantageuse qu'on pourrait me faire, pour prendre les armes contre elle, on ne réussira jamais à m'y entraîner. Vous assurerez en même temps le Cardinal que mon séjour à Aix-la-Chapelle ne cache pas le moindre mystère, que je n'y suis que pour prendre les eaux, et qu'en une douzaine de jours je retournerai à Berlin et de là en Silésie, pour y vaquer à mes