<420>hat Mir nebst Ueberreichung Dero Schreibens vom 16. d. solche angenehme Contestationes von Dero Mir zutragenden unveränderlichen Freundschaft gemacht, dass Ich um so weniger Mich entbrechen kann, Ew. Liebden Mein darob schöpfendes Vergnügen hiedurch zu erkennen zu geben, und Deroselben anbei vor Dero gütiges Erbieten, bei Meiner jetzigen Anwesenheit in Dero Nachbarschaft alles, was zu meiner Bequemlichkeit gereichen könnte, gerne beitragen zu wollen, verbundenen Dank zu erstatten. Ich bedaure nur, dass Ew. Liebden Gesundheitszustand Mir das Vergnügen nicht gönnen wollen, Dieselbe allhier mündlich von Meiner vor Ihro hegenden Hochachtung zu versichern. Inzwischen wird Ew. Liebden Generalfeldwachtmeister und Kämmerer Freiherr von Hutten bei seiner Zurückkunft nicht ermangeln, Ew. Liebden von Meinen gegen Dieselbe hegenden reciproquen und unveränderlichen Sentiments den behörigen Rapport zu erstatten, worauf Ich Mich, wie auch auf dasjenige, so Mein Oberhofmarschall und Wirklicher Geheimer Etatsminister Graf von Gotter annoch Ew. Liebden zu eröffnen die Ehre haben wird, schliesslich beziehe, und anbei mit vollenkommner Hochachtung verbleibe Ew. Liebden freundwilliger Freund
Friderich.
Nach dem Concept.
1193. A L'EMPEREUR DES ROMAINS A FRANCFORT SUR-LE-MAIN.
Anspach, 17 septembre 1743.
Monsieur mon Frère. Venant de recevoir la lettre de Votre Majesté Impériale du 14 de ce mois, en ne saurait être plus sensiblement touché que je l'ai été, en y voyant de nouvelles, marques de la continuation de Sa confiance envers moi, dont je ne ferai point d'autre usage que celui de La convaincre de plus en plus de la sincérité de mes sentiments et de l'attachement inviolable à Sa personne et à Ses intérêts qui ne finira qu'avec ma vie.
Comme Votre Majesté Impériale désire de savoir mes sentiments sur la position que Ses troupes auraient à prendre relativement d'une armée d'association, et sur les quartiers d'hiver où Ses troupes se pourraient mettre, si l'armée autrichienne se rapprochait du Danube, après avoir fini ses opérations, j'ai l'honneur de Lui dire que, selon mon avis, le service de Votre Majesté Impériale demanderait de faire camper ou cantonner Son armée là où elle est, jusqu'à ce que les troupes anglaises et autrichiennes commençassent à régler leurs quartiers d'hiver. Et comme il est presque indubitable qu'elles les prendront dans les États de quelque prince neutre de l'Empire, Votre Majesté Impériale serait autorisée alors d'agir de la même manière par rapport à Son armée, où, selon rr. es idées, la position la plus convenable serait de la mettre en quartiers d'hiver dans l'évêché d'Eichstædt, dans les territoires des