„<448>stellen und durch Contestirung Dero zu ihm habenden Wohlwollens zugleich dahin disponiren könnten, noch bis zum Monat Mai sich zu Berlin aufzuhalten.“ Der König hält es für leicht, den Beitritt des schwäbischen Kreises, dessen vornehmstes Glied das Haus Württemberg, zu erreichen, so lange der Prinz in Berlin ist. „Dahergegen sie besorgeten, dass wenn dieser junge Prinz vorher ... in dem Württembergischen und unter der Hand seiner Mutter wäre, es nicht nur mit vorstehendem viel schwerer halten, sondern auch die Oesterreicher Gelegenheit suchen dörften, die Mutter, mithin den Prinzen, in ihre Absichten zu ziehen.“ ...
Eichel.
Auszug aus der Ausfertigung.
1229. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A FRANCFORT SUR-LE-MAIN.1
Berlin, 15 octobre 1743.
C'est à coup sûr une pièce fausse et supposée que celle dont vous me parlez dans le post-scriptum du 5 de ce mois, et que le comte de Cobenzl produit comme mes instructions au conseiller privé de Pollmann au sujet de la dictature des protestations de la reine de Hongrie, et qu'il prétend faussement avoir été communiquées de ma part au marquis de Botta.2 Il est très certain, et le marquis n'en osera disconvenir luimême, que tout ce qui a été traité entre mes ministres et lui, sur l'affaire en question, s'est fait uniquement de bouche, et qu'il ne s'est rien donné par écrit ni de part ni d'autre.
Le tout se réduit à ceci. Le marquis ayant verbalement insinué à mes ministres que sa souveraine, jugeant nécessaire de mettre en sûreté, au moyen d'une protestation innocente, ses droits par rapport au suffrage électoral de Bohême, auquel on avait donné l'exclusion à la dernière diète d'élection, elle se flattait que, lorsqu'elle en ferait proposer la dictature à la diète de l'Empire, je ne m'y opposerais point, d'autant que, selon les lois communes aussi bien que celles de l'Empire, on ne pouvait défendre à personne qui se croyait lésée et griévée, de se réserver ses droits et de les sauver, par le moyen d'une protestation — on lui a répondu de ma part que, si la protestation était telle qu'il la disait, et qu'on n'y glissât rien qui blessât l'honneur et la dignité du chef de l'Empire, ou qui tendît directement à en attaquer l'élection, je pourrais bien me résoudre à donner les mains à la dictature, sauf toutefois et avec la réservation expresse, que cette dictature ne portât absolument aucune atteinte au respect et à la révérence dus à Sa Majesté Impériale, ni à la validité de son élection.
1 In Abschrift an den Generallieutenant Graf Donna in Wien, den Geh. Legationsrath Graf Finckenstein in Hannover und den Geh. Justizrath von Pollmann in Frankfurt a. M.
2 Vergl. Droysen V, 2, 186 Anm. 2.