<71>souhaitent passionnément de pouvoir vaincre l'opiniâtreté et le caprice de la cour de Vienne, pour lui faire ouvrir les yeux sur ses véritables intérêts et sur la nécessité indispensable de donner promptement les mains au rétablissement de la paix, avant que son état n'empire d'une manière qu'elle pourra perdre facilement ce qui lui reste encore de ses possessions en Allemagne.
C'est à quoi aussi le gouvernement de la République devrait travailler selon sa sagesse ordinaire, pour prévenir un embrasement général.
Federic.
H. de Podewils.
Nach dem Concept.1
734. NOTANDA DE ZNAYM.2
5 mars 1742.
Qu'on était sensible à la confiance que la cour de Vienne paraissait de marquer dans le promemoria, et qu'on souhaitait sincèrement de sauver la maison d'Autriche du naufrage, dans le danger éminent où elle se trouve, mais qu'il fallait que cela se fît d'une manière digne et faisable selon les circonstances du temps.
Que, si la cour de Vienne voulait réfléchir sur l'état véritable de ses affaires, elle trouverait qu'après tant d'efforts qu'elle avait faits jusqu'ici, les ressources lui devraient manquer à la fin; qu'elle n'avait rien ou très peu à espérer de ses alliés, qui témoignaient assez clairement de ne vouloir plus se mêler de ses affaires, et que la partie liée contre la maison d'Autriche était trop supérieure pour que celle-ci ne dût succomber à la fin; que la résolution de le vouloir faire coûter cher aux ennemis si l'on devait être écrasé, n'était aucunement de la saine et bonne politique, et ne pourrait qu'aigrir et animer davantage les puissances alliées contre la maison d'Autriche, pour la réduire à la nécessité d'accepter les conditions qu'on voudra lui accorder, et qu'une conduite plus sage et plus modérée de sa part pourrait rendre les conditions moins onéreuses.
1 Podewils bemerkt bei Vorlegung des Concepts, Olmütz 3. März: „Comme je pourrais peut-être avoir manqué de m'expliquer dans le sens que Votre Majesté souhaite qu'on le fasse, je La supplie de vouloir bien parcourir Elle-même l'incluse.“ Darauf die Resolution, Znaym 4. März : „Sehr gut“ Mit Circularerlass vom 12. Mârz wird der Erlass den Gesandten in Dresden, Frankfurt a. M., Kopenhagen, London, Paris, Petersburg und Stockholm mitgetheilt.
2 Dem Grafen Giannini zur Mittheilung an den wiener Hof übergeben. Das Concept ist von Eichel's Hand und hat die Ueberschrift: „Promemoria, so dem p. Giannini gegeben worden, welches er eigenhändig abgeschrieben und selbst nach Wien überbracht hat.“ Der Eingang des Schriftstückes lautet: „Comme on a trouvé le contenu du promemoria, dont j'ai été chargé, trop général et peu satisfaisant, on est bien aise que j'aille moi-même à Vienne pour y représenter à la personne connue et à ceux qui sont du secret: Qu'on était sensible etc. etc.“