707. A LA DUCHESSE DOUAIRIÈRE DE WÜRTEMBERG A BERLIN.
Znaym, 22 février 1742.
Madame ma Cousine. J'ai reçu à la fois les deux lettres que vous me faites le plaisir de m'écrire, et j'y vois à ma grande satisfaction que je puis vous être utile en tout ce que vous me marquez être de vos désirs. Je vous remercie de ce que vous avez jeté sur ma nièce de Baireuth votre choix, pour l'unir au Duc votre fils; j'aime cette nièce comme ma propre fille, et j'espère que vous n'aurez pas lieu de vous repentir de ce choix. Je vous donnerai d'ailleurs, Madame, toutes les assurances que vous semblez désirer de moi dans les mémoires que Gotter m'a envoyés.45-1 Je vous prie de les faire dresser de la façon dont ils vous seront les plus agréables, pour que je les puisse souscrire.
Que je suis malheureux de ne me point trouver à Berlin dans le temps que vous yêtes; je voudrais que la ville devînt un palais d'Armide, pour que vous puissiez y trouver tous les agréments que je souhaiterais de vous y procurer, mais je voudrais, plus que tout cela, pouvoir vous admirer en personne et vous assurer de vive voix qu'aucun mortel au monde ne saurait vous estimer n'y être avec plus d'attachement que je le suis, Madame ma Cousine, votre très bon cousin et fidèle ami
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.45-2
<46>45-1 Privatangelegenheiten der Herzogin betreffend.
45-2 Das Schreiben wurde nebst andern Papieren von österreichischen Husaren aufgefangen, worauf der König am 28. Febr. dasselbe wiederholte.