913. AU ROI DE POLOGNE A DRESDE.
Breslau, 5 juillet 1742.
Monsieur mon Frère et Cousin. J'ai vu, par la lettre que Votre Majesté a eu la bonté de m'écrire, comme Elle avait pris la résolution de faire Sa paix avec la reine de Hongrie. Je puis L'assurer que je m'intéresse toujours sincèrement à ce qui La regarde, et que je me ferai un plaisir véritable de m'employer, autant qu'Elle pourra le trouver à propos Elle-même, à Son contentement. Il n'y avait que la grièveté des circonstances qui pût m'empêcher de mettre en exécution toute l'étendue de ma bonne volonté et du désir que j'avais d'être utile à Votre Majesté en particulier.
Je me trouverai infiniment heureux, si je puis trouver une occasion assez favorable pour prouver à Votre Majesté toute l'étendue des <219>sentiments pleins d'estime et d'attachement avec lesquels je suis, Monsieur mon Frère et Cousin, de Votre Majesté le très fidèle frère et allié
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei. Die Ausfertigung eigenhändig.