1056. AU ROI DE FRANCE A VERSAILLES.

Potsdam, 10 février 1743.

Monsieur mon Frère. Rien ne peut être plus flatteur pour moi que les assurances d'amitié que Votre Majesté veut bien me donner Elle-même.325-2 Quelque sensible que j'aie été à tout ce que le cardinal de Fleury m'a dit en Son nom, je le suis cependant infiniment plus à ce qui me vient en droiture de Sa propre personne, et je saisis cette occasion avec bien de l'empressement pour L'assurer de tous les sentiments de l'estime distinguée et de l'attachement parfait que j'ai pour Votre Majesté. Je me ferai un plaisir de concourir, en tout ce qui dépend de moi, à ce qui peut être avantageux et agréable à un si grand prince, duquel je rechercherai sans cesse l'amitié, en connaissant tout le prix. Je prie Votre Majesté de croire que ce sont les sentiments avec lesquels je ne cesserai d'être, Monsieur mon Frère, de Votre Majesté le bon frère

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzleî.



325-2 D. d. Versailles 30. Januar, anlässlich des Todes des Cardinals. Vergl. Œuvres de Frédéric le Grand III, 3.