1187. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.

Chambrier berichtet, Paris 26. August: „Le plan sur lequel on négocie avec le roi de Sardaigne est de lui abandonner le Milanais, si on ne peut pas l'avoir autrement, et que l'Infant aura la Toscane avec les duchés de Parme et de Plaisance, dont sera détachée une petite partie pour le duc de Modène .... Le Pape tirerait aussi parti par l'acquisition de Mantoue et du duché, qu'on lui ferait tomber entre les mains pourvu qu'il cédât au duc de Modène le duché de Ferrare et le comté de Comachio, auquel cas ledit Duc tiendrait quitte l'Infant de la partie du Parmesan qui devrait lui être donnée.“

Potsdam, 7 septembre 1742.

J'ai bien reçu votre dépêche du 26 du mois d'août passé, touchant le nouveau traité qui doit être conclu entre la France et l'Espagne, et celui qui se négocie actuellement entre ces deux couronnes et le roi de Sardaigne. C'est une chose sûre que, si la France peut parvenir à finir heureusement cette négociation de la manière que vous me la mandez, elle ferait un coup de parti qui dérangerait infiniment les desseins de la reine de Hongrie et de ses alliés. C'est pourquoi vous devez prêter toute votre attention sur ce qui se passera là-dessus, et m'en informer au plus tôt possible, en cas qu'un pareil traité parvînt à sa consistence.

Federic.

Nach dem Concept.

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