<122> im übrigen aber Euch freie Hände gebe, alles dorten in Euren Operations zu thun, was Ihr meinet dort vornehmen zu können; was Ihr aber nicht thun könnet, wird zurückbleiben müssen.1

Friderich.

Nach der Ausfertigung.


12549. AU FELD-MARÉCHAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.

Meissen, 28 novembre 1760.

J'ai reçu la lettre du 25 que Votre Altesse m'a faite. Je crois ne pas me tromper, quand je présume que vous envisagez que je suis bien plus fort en nombre de troupes que ce que j'en ai effectivement, et ce qui ne va actuellement, comme je veux bien le dire en dernière confidence à Votre Altesse, qu'à 32000 hommes effectifs, dont il faut que je forme une chaîne depuis Meissen sur Nossen vers Freiberg et au delà de Zwickau, et qu'en second lieu, je renvoie les régiments délabrés, afin qu'on puisse de nouveau les former : de sorte que tout ce formidable détachement que je fais vers vos contrées,2 ne consiste proprement qu'en r régiment de cuirassiers et 2 escadrons hussards, qui, cependant, ébruiteront être bien plus forts et comme une avant-garde d'un autre corps bien plus fort qui les suivra. Vous jugerez vousmême ainsi, mon cher Prince, combien il m'est impossible de détacher vers Eisenach, où le duc de Württemberg s'est cantonné derrière Arnstadt, le prince Xavier avec les Saxons à Eisenach et le long de la Werre, outre l'armée de l'Empire, qui se trouve à Hof et aux environs. Voilà donc pourquoi mes moyens ne vont au delà et hormis que je saurais détacher quelque peu de troupes vers Langensalza et peut-être au pays de Schwarzburg et vers Duderstadt.

Tous mes vœux sont pour votre prospérité et pour l'heureuse réussite de vos entreprises.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.



1 Dem Prinzen Eugen von Württemberg wird am 26. November geschrieben, der König finde die Vorkehrungen, die der Prinz in Hinterpommem und Mecklenburg gegen die russischen Truppen zu nehmen beabsichtige, sehr gut; es sei aber zu früh, um schon an die künftige Campagne gegen die Schweden zu denken. Ferner wird dem Prinzen mitgetheilt, dass Goltz „die Oesterreicher von Landeshut und aus der dortigen Gegend vertrieben“ und dass Hülsen „die Reichstruppen über Oelsnitz nach Franken verdränget hat“ . [Stuttgart. Haus- und Staatsarchiv.] — Dem General Lattorff wird am 27. November für seine Nachrichten vom 17. gedankt, „und da nach solchen der Feind sich bisher in Oberschlesien noch aufhält und ausgebreitet hat, so hoffe Ich, dass solches nicht lange mehr währen soll, und der Generallieutenant von Goltz hiernächst auch schon Mittel finden werde, solchen auch dort zu delogiren“ . [Berlin. Generalstabsarchiv.]

2 Vergl. S. 118.