12506. AU MINISTRE DE LA GRANDE-BRETAGNE MITCHELL A GLOGAU.
Unkersdorf, 15 novembre 1760.
Vous êtes sans doute très persuadé de la grande sensibilité avec laquelle j'ai appris la mort de feu Sa Majesté Britannique; sa mort n'aurait pu arriver plus mai à propos.
Je vous remercie de bon cœur de la part que vous me témoignez prendre à la victoire dont le Ciel a béni mes armes le 3 de ce mois, et j'espère que la marche du prince Eugène de Württemberg aura rendu les chemins assez sûrs, pour que je puisse me flatter de vous voir en peu ici.
<89>Quand nous revenons-nous, mon cher Monsieur? Votre présence pourrait devenir bientôt nécessaire ici, et je me flatte que les chemins ne seront plus infestés à présent de ces brigands d'Astrakan et de Kamtschatka.
Federic.
Nach der Ausfertigung im British Museum zu London. Der Zusatz „Quand nous etc.“ eigenhändig.