12846. AU FELD-MARÉCHAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.

Meissen, 27 avril 1761.

. . . Quant357-2 à la suspension d'armes, je crois n'avoir aucun lieu de douter que, dès qu'un ministre de France arrivera à Londres pour y<358> traiter de paix, on y travaillera préalablement pour convenir avant tout à une prompte suspension d'armes entre la France et l'Angleterre, au moins en Europe. Pour moi, vous pourrez être assuré que je n'oublie rien pour y disposer les ministres en Angleterre par les miens qui y résident.

Je suis, au surplus, sur le point de partir d'ici, afin de m'approcher de la Silésie, selon l'exigence des conjonctures, laissant en attendant le commandement de mon armée en Saxe à mon frère le prince Henri.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.



357-2 Ueber den Anfang des Schreibens vergl. die Bemerkungen über Gschray im Schreiben des Königs an den Prinzen Heinrich vom 27. April (Nr. 12847).