12898. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A LONDRES.
Kunzendorf, 21 mai 1761.
J'ai été bien aise d'apprendre par votre rapport du 8 de ce mois que les deux ministres nommés pour négocier la paix entre l'Angleterre et la France passeront au premier jour réciproquement d'une cour à l'autre pour commencer leurs négociations. Tous mes vœux sont qu'ils réussissent à parvenir bientôt à un accommodement, ce qui ne saura que d'avoir une grande influence sur les affaires d'Allemagne. Il serait superflu de vous faire souvenir de redoubler d'attention à présent pour être bien informé de tout ce qui se passera; mais, comme vous connaissez de longue main déjà le sieur de Bussy, vous emploierez tous vos soins pour trouver l'occasion de le sonder s'il y aura moyen d'accommoder les deux susdites cours, de même que sur la façon dont on pense en France à mon sujet et si, un accommodement fait entre les deux cours, celui avec moi ne succédera alors d'autant plus facilement.
Dem Gesandten wird Mittheilung von dem Abschluss des Vertrages mit der Pforte gemacht. (Vergl. Nr. 12894 und Nr. 12897.)
Federic.
Nach dem Concept.