<128>zèle tout pur pour les intérêts de Sa Majesté Impériale, sachant d'ailleurs assez que vous n'oublierez rien de ce qui peut garantir l'armée impériale de toute insulte.

Je vous prie, au reste, d'être assuré des sentiments d'estime avec lesquels je suis, Monsieur, votre très affectionné ami

Federic.

Nach dem Concept.


1431. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Von dem Cabinetssecretär.

Potsdam, 12. Mai 1744.

Nachdem des Königs Majestät von der in Frankreich geschehenen Veränderung mit dem p. Amelot avertiret worden seind, auch zugleich die Nachricht erhalten haben, dass der de Chavigny wohl den Posten des ersteren erhalten dörfte, so haben dieselbe resolviret, dass, um gedachten Chavigny nicht zu disgustiren, sondern solchen vielmehr vor Se. Königl. Majestät zu gewinnen, der Herr von Klinggräffen zu Frankfurt nunmehro nur den Article séparé oder secret, wegen der Invitation von Frankreich um als Garant des westphälischen Friedens dem Tractat der conföderirten Union,1 zeichnen und deshalb mit dem dazu benöthigten Pleinpouvoir versehen werden soll..... Des Königs Majestät werden übrigens dem Herrn von Klinggräffen dabei insinuiren lassen, wie er dem de Chavigny dabei declariren solle, dass Se. Königl. Majestät diesen Pas nur bloss und allein en égard vor ihn thäten, sich aber dadurch zu nichts obligiren lassen würden, woferne Frankreich nicht vorher vigoureux agirte und dadurch seiner Accession den Ton gäbe.

Nach der Ausfertigung.

Eichel.


1432. AU ROI DE FRANCE A VERSAILLES.

Potsdam, 12 mai 1744.

Monsieur mon Frère. Le comte de Rothenburg m'a causé une joie bien sensible, en m'apprenant que l'alliance qui doit unir à jamais les intérêts de la France et de la Prusse, était prête à se conclure. Votre Majesté peut être persuadée que c'est ce que j'ai toujours désiré sincèrement, et que, toutes choses égales, je préfèrerais toujours la France à quelque allié que je pourrais avoir; et rien assurément n'est plus capable de m'affermir dans ces sentiments que de voir la confiance avec laquelle il Lui plaît de S'expliquer envers moi. J'y répondrai toujours religieusement de mon côté, estimant qu'il n'y a que la confiance mutuelle et la sincérité qui puissent soutenir les alliances. Je me flatte que Votre Majesté sera contente de la facilité avec laquelle je me suis prêté



1 Ergänze beizutreten.