<158>je que vous voudriez bien vous charger de lui témoigner la reconnaissance infinie que je lui en ai. Prenant autant de part que je fais à tout ce qui peut intéresser la gloire de Sa Majesté, j'ai été charmé d'apprendre qu'elle ne s'est point laissée amuser par des propos qui ne peuvent avoir pour but que d'arrêter les opérations et gagner par là du temps pour en profiter.

Vous pouvez assurer le Roi votre maître que personne ne lui gardera plus religieusement le secret que moi, sur tout ce qui plaira à Sa Majesté de me communiquer, et que je n'en ferai jamais un mauvais usage. Je vous prie d'assurer M. le maréchal de Belle-Isle de toute mon amitié, et quant à vous, Monsieur, vous serez persuadé que je suis avec estime, Monsieur, votre très affectionné

Federic.

Nach dem Concept.


1455. AU CONSEILLER ANDRIÉ A LONDRES.

Andrié berichtet, London 12. Mai, über den Eindruck der Antwort des Königs an Lord Hyndford :1 „Je ne dois non plus laisser ignorer à Votre Majesté que depuis l'arrivée de cette réponse, je me suis aperçu aisément de quelque mauvaise humeur, en la personne même de Sa Majesté Britannique, qui, à son dernier lever, tout comme au grand cercle d'avant-hier, affecta de la faire rejaillir sur moi, en me tournant le dos, contre son ordinaire, et d'une façon si visible et si marquée que chacun a pu s'en apercevoir.“

Pyrmont, 29 mai 1744.

Si le roi d'Angleterre vous tourne le dos, j'en peux faire autant et pis à Hyndford. Vous n'avez qu'à dire par manière d'acquit à Carteret que ces hauteurs britanniques ne seraient pas semées en terre ingrate.

Eigenhändiger Zusatz zu einem Cabinetsschreiben, eine Passangelegenheit betreffend.


1456. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRAEFFEN A FRANCFORT-SUR-LE-MAIN.

Pyrmont, 31 mai 1744.

Je viens de recevoir votre relation du 26 de ce mois. J'attends votre rapport sur ce que je vous ai mandé par ma dernière, touchant la communication à faire du recez, et si l'Empereur avec le sieur de Chavigny ont goûté ou non ce que j'ai fait proposer à ce sujet. Souhaitant fort d'être informé à combien les forces autrichiennes sous les ordres du prince Charles montent, vous ferez de votre mieux pour le savoir au juste, et m'en ferez votre rapport, mais je veux savoir ce qu'ils sont effectivement.

Federic.



1 Oben Nr. 1403.