<211>à vos ennemis dans ce pays-là, et d'ailleurs, pour le moment présent, vous n'êtes pas en état de vous venger; ainsi, vous ne pouvez rien faire de plus sage et de plus convenable, dans les conjonctures présentes, que, de dissimuler, et de prendre le parti que je vous propose.
Adieu, mon cher Maréchal, ne vous ennuyez pas de mon long bavardage, mais il est important que nous convenions de tout, et cela bien, sans quoi la charrette serait aussi mal attelée que par le passé.
Je suis avec une estime particulière, Monsieur le Maréchal, votre très parfait ami
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.
1502. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Von dem Cabinetssecretär.
Mardefeld berichtet, Moskau 23. Juni : „Lord Tyrawley fait aussi peu de mention de la ratification de Sa Majesté Britannique de l'accession au traité de Breslau que le résident de là reine de Hongrie, et foutes leurs menées et conduite dénotent assez intelligiblement les mauvaises intentions de leurs maîtres. Je présume donc que, sans attendre le dénouement des mesures que la Russie prendra, Votre Majesté assistera l'Empereur de toutes Ses forces, pour peu que la fortune luise aux armes de France, parceque tôt ou tard Votre Majesté sera obligée d'entrer au jeu .... Il semble que je m'émancipe à désirer la guerre: ce n'est pas là mon idée ni mon intention, car j'en connais les inconvénients et les risques, étant persuadé que Votre Majesté ne S'y engagerait jamais, pour qu'EIle n'y soit, pour ainsi dire, sûre de Son fait, et voilà ce que je souhaite.“ | Potsdam, 12. Juli 1744. „Des Königs Majestät haben mir befohlen, an Ew. Excellenz das eine Postscriptum der Mardefeldischen Relation ad manus vom 23. mit zu communiciren, aus welchen Dieselbe ersehen würden, wie Se. Königl. Majestät von allen Orten her vor der üblen und feindseligen Intention des wienerischen Hofes und dessen Anhang gewarnet würden, und wie höchstnöthig Sie hätten, Ihre Mesures deshalb in Zeiten zu nehmen, ehe die Sachen in solche Situation kämen, dass keine Mesures mehr genommen werden könnten. Noch haben Se. Königl. Majestät befohlen, bei Ew. Excellenz wegen des Projectes zu einem gewissen Manifeste, welches ohnlängst Deroselben zusenden müssen,1 Erinnerung zu thun. Des Königs Majestät vermeinen, dass es nöthig wäe, gedachtes Manifest fordersamst zu arrangiren, um den Herrn von Mardefeld2 noch in Zeit vorher eine Abschrift davon schicken zu können.“ ... Eichel. |
Auszug aus der Ausfertigung.
1 Vergl. oben S. 201.
2 Vergl. S. 217.