1505. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Von dem Cabinetssecretär.
Potsdam, 13. Juli 1744.
Haben Se. Königl. Majestät declariret, „dass weil. der Königl. hungrische Gesandte, obschon dem Angeben nach nur auf einige Zeit, von Berlin wegginge, Sie auch nicht gesonnen wären, den Generallieutenant Grafen von Dohna länger in Wien zu lassen. Dahero dann solcher auf gleiche Art, wie es von Seiten der Königin von Ungarn geschehen, fordersamst von Wien, jedoch mit Beibehaltung seines Postens, an den württembergischen Hof geschickt und ihm ein und andre Commissiones daselbst aufgetragen werden sollten.“ Podewils soll vorläufig „nichts davon eclatiren lassen“
Eichel.
Auszug aus der Ausfertïgung.
1506. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A FRANCFORT-SUR-LE-MAIN.
Potsdam, 13 juillet 1744.
J'ai bien reçu la relation que vous m'avez faite en date du 4 de ce mois, avec celle du 7, par laquelle vous m'avez rendu compte sur les deux points que l'Empereur vous a fait entendre lorsqu'il vous a fait appeler, et sur la déclaration qu'il vous a faite. Quoique je sois content de ce que vous lui avez répondu, je veux néanmoins que vous deviez tâcher d'avoir encore une occasion de parler seul avec l'Empereur et de lui dire de ma part que Sa Majesté Impériale pouvait être assurée que je lui donnerai des marques réelles de mon attachement et de l'amitié que j'ai pour elle, et, quoique mes affaires en Russie ne soient pas dans un train tel que je l'aurais souhaité, après ce qui s'est passé au sujet du marquis de La Chétardie, que je passerai pourtant sur bien des considérations et que je profiterai sûrement du passage du Rhin que les Autrichiens ont fait, pour frapper les coups que je médite; que je n'attendais pour commencer que les réquisitoriaux de l'Empereur que vous avez ordre de lui demander, pour le passage par la Saxe vers la Bohême, et que l'Empereur serait convaincu de la pureté de mes intentions et combien ses intérêts me sont chers ; que je lui demandais pourtant d'en garder encore un secret inviolable et de n'en parler même à des personnes de sa cour, ayant raison de me plaindre de l'indiscrétion de celle-ci, qui contre la promesse donnée a pourtant assez mal gardé le secret au sujet du recez de l'Union et peut-être aussi sur le traité secret à faire, témoin ce que le comte de Loss en a fait entendre à l'Empereur même.1
1 Der sächsische Gesandte hatte dem Kaiser in einer Audienz den Wunsch seines Gebieters ausgedrückt, über die Gerüchte von einem Unionsvertrage aufgeklärt in werden.