1332. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Von dem Cabinetssecretär.
Potsdam, 10. Februar 1744.
Einliegenden Bericht des Herrn Grafen von Podewils aus dem Haag1 habe des Wirklichen Geheimen Etatsministers Herrn Grafen von Podewils Excellenz übersenden und auf Befehl Sr. Königl. Majestät dabei melden sollen, dass der mit solchem Bericht eingesandte Tractat von Worms,2 und zwar insonderheit der zweite und dreizehnte Articul,3 Höchstdieselbe sehr surpreniret und grosse Méfiance gegen die Absichten des englischen und wiener Hofes imprimiret hat, Sie auch daher nöthig finden, von beiden nurgemeldeten Höfen eine kategorische Erklärung deshalb zu fordern. Höchstdieselbe aber wollen hiermit vor der Hand noch etwas anstehen, und den Einhalt des Tractats gleichsam ignoriren, um vorher zu sehen, ob der englische Hof, seinen mit Sr. Königl. Majestät habenden Engagements nach, gedachten Tractat Höchstderoselben communiciren werde oder nicht; wonächst Sie dann das weitere verordnen wollten.
Inzwischen wollen des Königs Majestät, dass der ganze Tractat mit dem fordersamsten an den Herrn von Mardefeld communiciret und demselben dabei aufgegeben werden soll, um gehöriger Orten davon Gebrauch zu machen und die russische Kaiserin davon zu überzeugen, mit was vor Duplicité der englische Hof gegen Se. Königl. Majestät verfahre und was vor schlimme Absichten dieser sowohl als der wienerische Hof hege.
Wegen desjenigen, so Se. Königl. Majestät auf den Ew. Exellenz vorläufig per modum extractus communicirten Bericht des Herrn von
1 D. D. 4. Februar.
2 Vergl. Bd. II, 426, Anm. Der Vertrag erschien zuerst in Holland in den dortigen französischen Zeitungen.
3 Article 2: „Pour cet effet, les alliés s'engagent derechef à une garantie très expresse de tous les royaumes, États, pays et domaines qu'ils possèdent ou doivent posséder en vertu du traité d'alliance fait à Turin en 1703; des traités d'Utrecht et de Bade; du traité de paix et d'alliance communément appelé la Quadruple-Alliance; du traité de pacification et d'alliance conclu à Vienne le 16 mars 1731; de l'acte de garantie donné en conséquence et passé en loi de l'Empire le onzième janvier 1732 ; de l'acte d'accession signé pareillement en conséquence à la Haye le 20 février 1732; du traité de paix signé à Vienne le 18 novembre 1738, et de l'accession qui y a été faite et signée à Versailles le 3 février 1739: tous lesquels traités sont pleinement rappelés et confirmés ici en tant qu'-ils peuvent concerner les alliés et qu'ils n'y ont pas dérogé spécialement par le présent traité.“ — Article 13: „Et aussitôt que l'Italie sera délivrée d'ennemis, et hors de danger apparent d'être envahie derechef, non seulement Sa Majesté la reine de Hongrie pourra-en retirer une partie de ses troupes, mais, si elle le demande, Sa Majesté le roi de Sardaigne lui fournira de ses propres troupes pour les employer à la sûreté des États de Sa Majesté la Reine en Lombardie, afin qu'elle puisse se servir d'un plus grand nombre des siennes en Allemagne ; tout comme, à la réquisition du roi de Sardaigne, la reine de Hongrie ferait passer de ses troupes dans les Etats dudit Roi, s'il le fallait, pour en défendre les passages qu'une armée ennemie entreprendrait de forcer, et pour délivrer d'ennemis tous les États de Sa Majesté le roi de Sardaigne et les mettre hors de danger d'être envahis derechef.“