1337. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Von dem Cabinetssecretär.
Potsdam, 13. Februar 1744.
Des Königs Majestät haben auf einliegenden Bericht des Herrn Chambrier allergnädigst befohlen, wie demselben wegen desjenigen, so Diestel aus Stockholm wegen der französischen Negociation in Schweden geschrieben, dass nämlich die Kron Frankreich 10,000 Mann von der Kron Schweden übernehmen und solche gebrauchen wollen an der Elbe gegen die hannöverische Lande mit agiren zu lassen, einiger Avis gegeben und derselbe instruiret werden sollte, den Amelot darüber zu sondiren, und zugleich zu insinuiren, warum sie nur 10,000 Schweden dazu nehmen und nicht lieber auf ein respectables Corps von 20,000 Mann denken und negociiren wollten.
Eichel.
Nach der Ausfertigung.
1338. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRAEFFEN A FRANCFORT-SUR-LE-MAIN.
Potsdam, 15 février 1744.
La dépêche que vous m'avez faite en date du 8 de ce mois, m'a été bien rendue. Comme le général Donop sera à présent parti pour Cassel, j'attends de vos nouvelles sur la réponse qu'il en rapportera. Quant au sieur Chavigny, mon intention est que vous deviez vous ménager son amitié et sa confiance au possible, et que vous deviez lui laisser entrevoir toujours quelque espérance, sans lui dire pourtant quelque chose de positif. Vous lui répondrez toujours, quand il reviendra à la charge, que le plan proposé par lui me paraissait encore trop vague, et qu'il faudrait que la France méditât à quelque dessein plus grand qu'à la seule restitution des États patrimoniaux de Sa Majesté Impériale, que la Reine serait toujours obligée de rendre, quand on viendra à faire la paix. Et sur cela, je prie Dieu etc.
Federic.
Nach der Ausfertigung.
1339. AU MINISTRE D'ÉTAT BARON DE MARDEFELD A SAINT-PÉTERSBOURG.
Potsdam, 17 février 1744.
La relation que vous m'avez faite en date du 6 de ce mois, m'a été bien rendue. Tout ce que vous m'y avez mandé, m'a été un nouveau sujet de satisfaction, qui me donne lieu d'espérer que je serai à la fin content sur tous les points que j'ai tant désirés et dont je vous ai chargé. J'espère qu'au retour du lieutenant Billerbeck vous m'ap-