1305. AU MINISTRE D'ÉTAT BARON DE MARDEFELD A SAINT-PÉTERSBOURG.
Berlin, 6 janvier 1744.
J'ai reçu votre relation du 21 du décembre passé; comme je vous ai assez instruit par mes précédentes sur ce que je souhaite fort que le Grand-Maréchal soit envoyé bientôt ici et que le frère soit mis hors de place, je n'en dirai rien plus ici. Je suis curieux d'apprendre quelles nouvelles le sieur de Brummer aura eues par le courrier qu'il a attendu, et sur quoi il vous a entretenu.
J'approuve fort que vous n'ayez rien promis au général Lieven sur son beau-frère, le sieur de Manteuffel. Si ledit général entrait lui-même dans mon service, je prendrais alors le beau-frère avec, mais sans cela, celui-ci me serait à charge, si je devais le placer seul, dans un grade tel qu'il demande. Pour finir, je veux bien vous répéter encore une fois que vous ne laisserez échapper aucune occasion convenable pour souffler au feu de ce que la Saxe a fait son traité avec la cour de Vienne, justement dans un temps où la dernière témoigne tant de mépris pour l'impératrice de Russie qu'elle lui refuse nettement la satisfaction due au sujet de l'affaire de Botta, et vous tâcherez de bien relever la duplicité de la cour de Saxe.
Federic.
Nach dem Concept.
1306. AN DÈN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Von dem Cabinetssecretär.
Berlin, 6. Januar 1744.
Der König befiehlt an Klinggräffen zu schreiben: „Statt der Hülfstruppen, so der Kaiser in dem Article séparé verlange, wollten der Herzog 1000 Recruten geben, die an des Konigs Majestät abgegeben, von Dieser aber wiederum an den Kaiser gegeben werden sollten. Mehr wie dieses könnte der Herzog nicht thun...... Es verhofften des Königs Majestät, der Kaiser würde solchen Tractat genehm halten, da es ebenso gut wäre, als ob der Herzog mit dem Kaiser selbst geschlossen hätte, zumalen Se. Königl. Majestät allemal Garant des gegen den Kaiser versprochenen blieben. Höchstdieselbe zweifelten auch an des Kaisers Agrément deshalb um so weniger, als dadurch derselbe den ganzen schwäbischen Kreis vor sich gewönne, welcher bekanntermassen jetzo fast gänzlich den Oesterreichern devouiret sei,..... welches Se. Königl. Majestàt nicht anders als einen Coup de parti vor den Kaiser ansehen könnten.
Anlangend die Passage der Klinggräffschen Relation, worinnen er meldet, wie dass der zwischen den Oesterreichern und den Sachsen errichtete Tractat die Sentiments, welche Se. Königl. Majestät gegen den Kaiser gehabt, in nichts changiren wurde, so sollte der von Kling-