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1356. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL COMTE DE DOHNA A VIENNE.

Potsdam, 10 mars 1744.

J'ai reçu votre relation en date du 29 février. Je suis assez mal édifié de tout le détail que vous m'y faites des propos que vous avez tenus hors de saison à l'Impératrice douairière; et, si vos ordres ont été de contredire aux bruits mal-fondés qui ont couru sur une invasion que je méditais à faire, mon intention n'a jamais été que vous deviez entrer là dessus dans de grandes explications, ni en faire un sujet de conférence et de négociation, comme vous avez fait, et dont le succès n'a été autre que de fortifier l'arrogance des Autrichiens et de m'attirer des menaces de leur part sous des paroles couvertes. C'est pourquoi je vous défends absolument de n'entrer plus dans de pareils propos et de ne vous en mêler plus, soit en noir ou en blanc, mais qu'au contraire vous deviez vous appliquer soigneusement d'avoir un dénombrement exact de tous les régiments que la reine de Hongrie a sur pied, et de combien de têtes chaque régiment peut actuellement être, de quoi j'attends que vous me ferez votre rapport bien détaillé, lorsque je vous parlerai à Neisse.

Federic.

Nach dem Concept.


1357. AN DEN GENERALFELDMAR. SCHALL FÜRST VON ANHALT-DESSAU IN DESSAU.

Potsdam, 10. März 1744.

Durchlauchtigster Fürst, freundlich lieber Vetter. Ich habe den wohlgemeinten Antrag und freundvetterliches Erbieten Ew. Liebden wegen Abtretung Dero und des Fürstlichen Hauses Anhalt habenden Rechten und Prätensionen auf das Herzogthum Lauenburg gegen das vorgeschlagene Aequivalent von Lehrau und Wiesigk, wohl vernommen und gehörig in Erwägung gezogen. Ob Ich nun gleich Ew. Liebden geneigte Intention hierbei mit besonderm Dank erkenne, auch aus wahrer für Dero Person und Haus hegender Affection nach dem Exempel Meiner höchstseligen Vorfahren jeder Zeit bereitwillig sein werde, Deroselben Absichten und Gerechtsame überall bei dem Kaiser und das Reich, auch Reichsgerichten, bestens durch Meine gute Officia, so viel nur immer möglich, zu secondiren, damit Ew. Liebden und Dero Haus endlich zur billigen Satisfaction auf convenable Weise gelangen mögen : so finde Ich dennoch bei der gethanen Offerte von Cedirung Dero Prätensiones so viele höchst erhebliche Bedenklichkeiten, dass Ich solche anzunehmen nicht wohl rathsam noch thunlich erachten muss ; allermassen Ew. Liebden solches leichtlich von Selbsten aus Erwägung der itzigen delicaten Conjoncturen und was vor Ombrage Mir die Acquisition dieser Gerechtsame überall nothwendig zuziehen würde, einsehen werden. Wie