<126> stelle zu Dero Gefallen, ob dieselbe wenigstens den Generallieutenant von Leps dazu beordern und mit hinlänglichen Instructionen versehen wollen, als worunter Deroselben Pleinpouvoir gebe. Ich bin mit aller Estime Ew. Liebden freundwilliger Vetter

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Herzogt Archiv zu Zerbst.


1802. AU CONSEILLER ANDRIÉ A LONDRES.

Neisse, 20 a vril 1745.

Depuis la dépêche qui m'est parvenue de votre part en date du 30 du mois de mars passé, je n'ai point eu de vos nouvelles. Quoique vous m'assuriez d'être convaincu de la sincérité du ministère anglais pour parvenir à une paix entre moi et la cour de Vienne, et que le ministère ait fait entrer de bonne grâce Sa Majesté Britannique, il faut pourtant que je vous dise que les préparatifs extraordinaires que les Autrichiens font tant en Bohême qu'en Moravie, pour venir, conjointement avec les troupes saxonnes, m'attaquer en Silésie, me donnent fort mauvaise opinion de l'issue de votre négociation. La grande armée des Autrichiens, à laquelle se joint le corps saxon, renforcé jusqu'à 30,000 hommes, s'assemble aux frontières de la Silésie; un autre corps autrichien, qui peut monter à 20,000 hommes de troupes régulières, dont on a fait venir une partie de la Bavière, est auprès de Sternberg en Moravie, où on assemble encore une troupe de 20,000 insurgents, le tout pour entrer en Silésie, et les Saxons menacent outre cela de vouloir entrer, par un corps séparé de 12,000 hommes, dans le duché de Glogau, pour me couper de mes autres provinces. C'est ce qui m'a fait prendre la résolution de faire assembler un corps de mes troupes auprès de Magdebourg, ou pour tenir les Saxons en échec, ou d'entrer en Saxe pour y agir hostilement, d'abord que les Saxons voudront venir m'attaquer en Silésie et agir offensivement contre moi. Toutes ces circonstances me font conjecturer, ou qu'on fera de votre négociation en Angleterre le second tome de celle de Hanau, ou que, malgré la bonne intention du ministère, la cour de Vienne, peut-être d'intelligence avec le roi d'Angleterre, et soufflée par la Saxe, refusera tout plat, au grand mépris du ministère britannique, tout accommodement avec moi, ou qu'elle proposera des conditions aussi inacceptables qu'insupportables. Comme les points préliminaires que vous avez réglés avec le milord Harrington, sont, à ce que vous savez, réglés sur mon ultimatum, et que je ne saurais plus admettre ni restrictions ni autres conditions, mon intention est qu'en cas que la cour de Vienne voulût prétendre à des autres conditions, tant impertinentes qu'insupportables, et qu'elle ne veuille point accepter les points préliminaires tels qu'ils sont réglés, vous ne devez point entrer là-dessus ni en négocier plus avec milord Harrington, mais dire plutôt à celui-ci que de cette façon vous ne sauriez regarder