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les Autrichiens continuaient d'y exercer, et pour en prévenir la ruine totale, que d'accepter extérieurement la neutralité que la cour de Vienne lui offrait, souhaitait fort et le recevrait avec une reconnaissance parfaite, comme une marque particulière de la bienveillance de Votre Majesté, si Elle voulait bien y donner Son consentement et S'employer même à la cour de France pour lui procurer celui de Sa Majesté Très Chrétienne; qu'au surplus Son Altesse Electorale, en prenant les apparences de la neutralité, n'entendait nullement renoncer à ses engagements avec ses alliés et surtout avec Votre Majesté, et que dans toutes les délibérations, soit à la diète d'élection, soit dans celles des Cercles, la seule voie des opérations militaires exceptée, elle agirait d'un parfait concert avec Votre Majesté et la France.“

Die Minister legen ein in diesem Sinne abgefasstes Rescript an Chambrier zur königlichen Unterschrift vor.

rirte Relation gar bedächtlich gelesen, nicht nur diese Dépêche vollenzogen, sondern auch den ganzen Einhalt erstermeldeter Relation vollenkommen allergnädigst approbiret, und befohlen, dass nach dem Einhalt derselben auf die Sache quaestionis in Frankreich gearbeitet, auch sonsten zu Berlin mit dem darin genannten Ministro alles sehr gut und wohl zu Sr. Königl. Majestät allerhöchstem Interesse reguliret werden sollte.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


1892. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE EICHEL A DIVETZ.

Chambrier berichtet, Lille 11. Juni: Nach den neuesten Auslassungen Argenson's darf der König auf eine französische Diversion in Böhmen oder Hannover sich keine Hoffnung machen. „On est ici fort en doute sur Votre Majesté; on craint qu 'Elle ne fasse Son accommodement d'un jour à l'autre. Ce qu'Elle a écrit au roi de France sur cela, en cas qu'on lui refusât en tout ou en partie les quatre millions d'écus que j'ai demandés pour Elle, a fait de la peine au roi de France, de même que ce qu'Elle lui a marqué sur guerre qu'il fait en Flandre, dont Votre Majesté ne retire pas, dit-Elle, plus d'avantage pour Elle que s'il la faisait aux Canaries.1 Le roi de France, qui se regarde comme la première puissance de l'Europe, est un peu fâché que Votre Majesté lui mette le marché en main, et qu'Elle tourne en ridicule sa guerre en Flandre ... Le gain de la bataille de Fontenoy a rendu les oreilles encore plus

[Camp de Divetz, 28 juin 1745].

Il leur faut faire comprendre que l'on ne parle pas mal de la guerre de Flandre, mais que l'on se borne simplement à dire que cela ne fait point de diversion; que les articles principaux de notre traité ne sont point remplis, et qu'après tout, ou il ne faut pas promettre ou il faut tenir. Que Chambrier demande donc aux ministres français de quelle utilité est pour moi l'alliance que j'ai faite avec la France, quels secours j'en tire, et à quoi elle me sert. Car, dans tout contrat, il faut que l'on trouve des avantages réciproques, sans quoi l'affaire ne va pas. Il doit représenter tout ceci sans aigreur



1 Vergl. S. 166.