<235> de demander une réponse catégorique, dans un terme fixe que vous marquerez, sur la possibilité de la chose. Les conditions premières sont la possession de toute la Silésie avec les enclavures de la Moravie, au pays de Teschen près, et une somme de trois millions, payée dans un certain temps, pour m'indemniser des dommages que j'ai soufferts. Ajoutez à cela les garanties les plus respectables et tous les liens dont la prudence humaine se sert pour contenir la mauvaise foi des princes. S'il n'y a rien à espérer en entier sur les premières conditions, il faut se roidir sur le chapitre de l'argent comptant et tirer tout le parti que l'on pourra d'un fort mauvais marché que l'on est obligé de faire. Mandez-moi au plus tôt possible vos sentiments sur tous ces points, et avouez que vous êtes obligé de vous écrier avec moi: O profondeurs, ô abîmes, l'esprit humain ni tous les politiques de l'univers ne peuvent pas vous pénétrer ni vous éclaircir!
Federic.
Sur quoi, je prie Dieu etc.
P. S.
Quant à la lettre de rappel pour Andrié dont vous m'avez envoyé l'expédition, je l'ai signée. Vous la garderez néanmoins encore auprès de vous et n'en ferez pas usage jusqu'à ce que vous ayez mes ordres ultérieurs là-dessus.
Federic.
Nach der Ausfertigung.
1935. AN DEN GENERALFELDMARSCHALL FÜRST VON ANHALT-DESSAU IN DESSAU.
Lager bei Chlum, 26. Juli 1745.
Durchlauchtigster Fürst, freundlich geliebter Vetter. Ew. Liebden Schreiben vom 19. dieses habe durch den exprès damit geschickten Jäger sowohl, als auch zu gleicher Zeit das Duplicat davon, richtig zu erhalten das Vergnügen gehabt, und nachdem Ich dessen Einhalt mit mehrerem ersehen, so danke Ich Deroselben gar sehr wegen alle Mühe, so Dieselbe Sich geben wollen, Mir Dero Sentiments über das bekannte Sujet mit so viel soliden und sehr gegründeten Raisons zu detailliren. Es ist eigentlich Mein Project gewesen, den Marsch nach den Gegenden von Hohenmauth zu thun, um Mich da zu setzen, welcherwegen dann es Mir eine Freude gemacht, zu sehen, dass Ew. Liebden solches vor anderen approbiret haben. Nichts desto weniger habe Ich inzwischen vor noch nöthiger und besser gefunden, ein Mouvement mit der Armee hierher zu machen, und zwar aus nachstehenden bewegenden Ursachen. Zuvorderst habe Ich Nachricht bekommen, dass die Sachsen von den Baiern 6000 Mann Hülfsvölker negociiren und haben wollen, um sie in Sachsen zu gebrauchen und alsdann wieder so viel von dem itzigen nierher zu detachiren. Es ist nicht zu zweifeln, dass der Sachsen und Oesterreicher Dessein sei, woferne der Herzog von Lothringen die Kaiser-