<254> conclure sur une des trois conditions susdites, et que vous trouviez que toutes les tentatives — que vous devez faire encore une fois à cette occasion — n'opèrent absolument rien sur lui, et qu'il n'en est ainsi rien à espérer, c'est alors que vous lui déclarerez à la fin que, pour donner au roi d'Angleterre et à toute l'Europe une marque convaincante de ma modération, et que je ne visais à autre chose qu'à remettre le calme et la tranquillité dans l'Empire, j'avais enfin gagné sur moi de vouloir sacrifier mes justes prétentions et de ne pas vouloir aller au delà du traité de Breslau, bien entendu néanmoins que les autres conditions qui se trouvaient dans le projet des préliminaires sous les articles 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9,1 fussent stipulées, et que sur ce pied-là vous étiez prêt à conclure. Voilà ce que vous devez déclarer alors au lord Harrington; aussi, si on en est content, vous pouvez conclure sans plus de délai sur les conditions mentionnées, sauf pourtant toujours les conditions que j'ai mises, encore, par ma dépêche du 5 de ce mois, savoir que les préliminaires soient ratifiés, au plus tard, pendant un temps de quatre semaines, et que l'instrument de la paix les suive un mois après, dans lequel il ne faudra mettre que simplement le contenu de nos préliminaires, sans y vouloir ajouter d'autres articles nouveaux. Sur quoi, je prie Dieu etc.
Federic.
Nach der Ausfertigung.
1955. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.
Camp de Chlum, 10 août 1745.
Mon cher Podewils. Je vous adresse ci-close une dépêche que je viens de faire au sieur Andrié, que vous lui ferez parvenir au plus tôt possible. Vous verrez par la copie ci-jointe qu'il s'y agit des dernières instructions que je lui donne sur notre négociation de paix, et je crois que voilà tout ce que je puis faire. Comme je ne me fie pas tout-àfait à l'adresse du sieur Andrié et que je crains qu'il ne s'y prenne de travers, vous ne manquerez pas de l'instruire encore sur tous les points où vous le trouverez nécessaire. L'article le plus important sera toujours celui des sûretés qu'il me faut; en quoi je me remets sur les soins que vous en aurez. Et sur cela, je prie Dieu etc. '
Federic.
Nach der Ausfertigung.
1956. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Lager bei Chlum,11. August 1745.
... „Se. Königl. Majestät urtheilen, dass wenn die Engelländer sich offeriren, Sr. Königl. Majestät den Frieden mit den Oesterreichern“
1 S. 249.