Dresde venaient à faire trop les opiniâtres, les Puissances maritimes feraient voir à Votre Majesté qu'elles étaient en état de soutenir leur ouvrage par des moyens efficaces . . . Que pour ce qui regardait la Saxe ... les Puissances maritimes s'embarrassaient fort peu de quelle façon elle pensait là-dessus.“ | lieh umgehen, die getroffene Engagements erfüllen und hergegen keine Tractaten mit andern Puissancen machen würde, so den mit Sr. Königl. Majestät genommenen Verbindlichkeiten diamétralement zuwiderliefen, alsdann die Krone von Engelland sich aller reellen und wahren Freundschaft von Sr. Königl. Majestät zu gewärtigen haben und davon allen Effect sehen sollte“... Eichel. |
Auszug aus der Ausfertigung.
2033. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.
Rohnstock, 21 octobre 1745.
Mon cher Podewils. Nous sommes arrivés en Silésie, sans avoir vu âme qui vive qui nous ait suivis. J'ai reçu les deux bonnes relations d'Andrié du 1er d'octobre et du 4. Je suis sûr que l'Angleterre réussira, et que nous n'avons plus rien à appréhender. Les finances des Autrichiens et des Saxons sont si dérangées qu'ils ne peuvent soutenir la guerre sans ces secours lucratifs.
Je commence à ajuster mes affaires ici, et quand tout sera en état, je partirai le plus tôt que je pourrai. Et je suis sûr que nous aurons la paix avant la fin de novembre. Woronzow a passé le 6 de ce mois par Memel, il doit être à Berlin à présent, faites, si vous pouvez, qu'il y attende mon arrivée. Adieu, mon cher Podewils, je suis fatigué de la marche, soyez persuadé de mon estime.
Federic.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
2034. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.
Rohnstock, 22 octobre 1745.
Mon cher Podewils. Voilà deux contre-temps à la fois qui nous arrivent; premièrement que deux de nos dépêches ont été prises sur mer dans la Manche par un capre français; secondement, que les affaires d'Ecosse dérangent si mal à propos le ministère anglais, dans un temps où nous avons le plus besoin de son activité. Voilà de ces contre-temps dont j'ai tant éprouvés depuis deux ans, et contre lesquels la prudence humaine ne peut rien. Pour ici, sur les frontières, l'on ne voit et n'entend parler que des abattis faits par les deux armées, hors quelque petit pillage, par ci par là, des troupes hongroises. Tout paraît disposé