<327>lich, wann Frankreich uns nicht mit hinlänglichen Subsides appuyirte, uns aus der Affaire, so gut wir könnten, ziehen müssten. Des Königs Majestät vermeinen demnächst, dass man dem französischen Ministerio von der Convention nur frei sprechen, demselben aber dabei bündigst versichern könnte, dass in solcher nicht das allergeringste enthalten sei, so dem Interesse von Frankreich zuwider; am wenigsten wären criminelle Engagements darin oder dabei (wie man sich auf eine offensante Art ausdrücken wollen), vielmehr sähen des Königs Majestät solche Convention so an, als ein Échelon und Mittel, demnächst weiter zu gehen und einen von Frankreich gewünschten Generalfrieden zuwege zu bringen.
Uebrigens, da Sr. Königl. Majestät die Espèces zu Fortsetzung eines vigoureusen Krieges manquirten, so wären alle Projets, so man deshalb machte, so gut solche auch sonsten wären, vergebens, wenn dieser Articul durch hinlängliche Subsides nicht gehoben wäre.
Ueber welches alles Ew. Excellenz den Herrn von Chambrier auf das convenableste und beste instruiren möchten“ ....
Eichel.
Auszug aus der Ausfertigung.
2049. AU MARÉCHAL DE FRANCE COMTE DE SAXE A GAND.
Potsdam, 6 novembre 1745.
Monsieur. L'approbation d'un connaisseur comme le comte de Saxe est très flatteuse pour moi et pour mon armée.1 Vos lettres ont encore l'avantage de pouvoir servir d'instruction; les réflexions y sont profondes et justes, ce qui me persuade plus que jamais que dans chaque pays il faut faire une espèce de guerre différente, et que les mauvais succès n'arrivent pour l'ordinaire à la guerre que faute d'avoir choisi avec trop peu de discernement et de connaissance le genre d'opérations le plus convenable au pays où l'on doit agir.
Il me semble que les troupes légères de la reine de Hongrie peuvent assez se comparer aux Parthes. Leur façon de combattre est la même, ils désolent en ce qu'on ne saurait les atteindre ni les obliger à tenir ferme; ils sont redoutables aux équipages et dangereux aux vivres d'une armée, surtout dans un pays où il n'y a aucune rivière
1 In dem Gratulationsschreiben des Marschalls zu dem Siege von Soor, Gent 16. October, heisst es u. A. : „La supériorité du nombre de vos ennemis a cédé, Sire, à votre habileté et à celle de la qualité de vos troupes. Ce dernier événement justifie l'idée avantageuse qui m'a toujours fait dire, depuis que je les connais, qu'il n'y en a point qui puisse leur être comparé. La façon dont l'armée de Votre Majesté est composée et disciplinée doit nécessairement lui assurer des victoires. Ce que nous avons fait en Flandre, quoique considérable, n'approche point du brillant de la campagne pendant le cours de laquelle vous avez donné, Sire, deux batailles et remporté deux grandes victoires.“