<332> am besten thun würden, ihre Sache mit den Engelländern zu machen und denselben die österreichische Negociation zu communiciren, um dadurch ihren Frieden mit dem König von Engelland mit Exclusion der Königin von Ungarn zu machen, da sie hernach mit solcher freie Hand zu thun hätten. Die Franzosen würden alsdann sehen, dass Ich ihnen mit Meiner Convention mehr gevortheilt als geschadet hätte, weil dieses Gelegenheit zum Frieden mit Engelland gegeben, und dass Frankreich dadurch die Avantages vor sich und die Spanier machen könnte wie sie wollten.
Dieses ist was Se. Königl. Majestät mir von Wort zu Wort dictiret haben.
Eichel.
Nach der Ausfertigung. Die auf Grund dieses Dictats und der Zusatzweisungen des Königs unter Nr. 2056 von Eichel ausgearbeiteten Immediaterlasse an Andrié, Mardefeld und Chambrier sind datirt Potsdam 9. November (vergl. Nr. 2057).
2054. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.
Potsdam, 8 novembre 1745.
Mon cher Podewils. C'est après avoir lu toutes les relations déchiffrées de cette poste, que je vous réponds. J'avoue que toutes ces nouvelles, prises ensemble, forment un cahos difficile à débrouiller; nos embarras augmentent, et il semble que le Nord et le Sud aient conjuré notre perte; cependant il faut travailler dans cette tempête, opposer le courage aux dangers et l'adresse à la fraude, et ensuite prendre un parti stoïque sur tous les événements tels qu'ils soient. J'approuve la réponse que vous faites à la déclaration de Tschernyschew;1 je trouve nécessaire que vous la lui délivriez avec un air de tranquillité et d'indifférence, comme s'il vous avait remis un présent de l'Impératrice; et il faut que Mardefeld continue de ne se montrer aucunement embarrassé du parti qu'il plaira à la Russie de prendre. Mais je ne suis pas content de la façon superficielle dont il envisage l'affaire, et il faut lui faire sentir qu'un ennemi de plus sur les bras, dans la circonstance présente, m'embarrasse beaucoup. Le plus grand service que ce ministre me puisse rendre à présent, est d'approfondir si ces mouvements des troupes russiennes sont pour l'ostentation, ou si Bestushew, imbu des sinistres desseins de la Saxe, est entré dans l'infâme complot de mes ennemis sans restriction; c'est sur cette connaissance-là qu'il faut régler ses démarches, sans quoi nous agirions pitoyablement.
J'ai fait écrire à Andrié de communiquer au lord Harrington tout ce qui me revient de la Russie, et je lui ai fait demander des ordres pour que Hyndford tirât la même corde avec Mardefeld, pour faire
1 ..Réponse à donner au comte de Tschernyschew“; am 9. November dem russischen Gesandten übergeben.