<345> habe Ich die sächsischen Truppen in Meinem Wege gefunden, die sich zwar bestmöglichst gewehret haben, jedoch durch Meine Avantgarde totaliter geschlagen und ruiniret worden, worunter insonderheit das Sachsen-gothische Regiment Infanterie und drei Regimenter Cavallerie seind; dem ersten seind die noch übrig gehabten drei Fahnen nebst vier Canons genommen worden, von letzteren haben wir eine Estandarte nebst ein Paar Pauken. Wir haben über 800 Gefangene, worunter der General Buchner nebst vielen Stabs- und anderen Officieren befindlich; ihr Verlust an Todten und Blessirten ist considerabel gewesen, hingegen der unsere gering und fast nicht zu rechnen ist. Morgen marschire Ich gerade auf Görlitz, wo es nur möglich ist, den Prinz Karl zu attaquiren; dieser soll bereits über acht Regimenter nach der Niederlausnitz detachiret haben. Bei diesen Umständen ist nichts anderes zu thun, als dass Ew. Liebden nur auf die bei Leipzig stehende feindliche Armee losgehen, und zweifele Ich nicht an einem guten Success.
Ich bin Ew. Liebden freundwilliger Vetter
Friderich.
Nach der Ausfertigung im Herzog!. Archiv zu Zerbst.
2073. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.
Quartier de Hennersdorf, 23 novembre 1745.
Mon cher Podewils. La journée d'aujourd'hui a été assez bonne. Je suis entré dans la Lusace, où j'ai trouvé par hasard en mon chemin les quartiers des Saxons. Ces troupes ont été mises tout-à-fait en déroute, et il y a le général Büchner, trois drapeaux, un étendard, une paire de timbales pris, outre 800 prisonniers, entre lesquels il y a beaucoup d'officiers. Le régiment de Saxe-Gotha a été tout-à-fait ruiné, avec trois régiments de cavalerie. Demain j'irai tout droit vers Görlitz chercher le prince Charles, qui doit avoir déjà détaché huit régiments vers la Basse-Lusace, et j'espère de le battre. Sûrement notre perte d'aujourd'hui a été des plus minces. Voilà tout ce que j'ai à vous dire. Sur quoi, je prie Dieu etc.
Federic.
Nach der Ausfertigung.
2074. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.
Quartier général de Moys, 25 novembre 1745.
Mon cher Podewils. J'espère que la lettre que je vous ai faite le 23 de ce mois, touchant l'avantage que l'avant-garde de mon armée a eu sur le corps saxon qui était entré avec l'armée autrichienne de la Bohême en Lusace, vous sera bien parvenue. Après que j'ai fait faire une recherche plus exacte des avantages que nous avons eus de cette affaire-là, il se trouve qu'il y a 1.050 prisonniers, 31 officiers, entre les-