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2080. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Quartier général d'Ostritz, 28 novembre 1745.

Mon cher Podewils. J'ai reçu aujourd'hui toutes vos lettres du 25 de ce mois. Je ne désapprouve point le conseil que vous me donnez sur la bonne discipline et économie à observer, pendant que mes troupes seront en Saxe, et vous pouvez être persuadé que jusqu'ici on a observé le meilleur ordre et la meilleure discipline, dans un pays que les Autrichiens eux-mêmes ont saccagé et pillé, autant que le temps le leur a permis.

Je ne désapprouve pas non plus les précautions que vous me mandez avoir prises sur certaines choses;1 je voudrais seulement que des familles dont je ne l'aurais jamais cru, n'eussent pas fait tant d'éclat et de rumeurs qui ont si révolté et la ville et le peuple, et que tout fût fait avec plus de „ménagement.

Le bon train que mes affaires, grâce à Dieu, ont pris ici arrêtera sûrement le général Grünne sur ses desseins, car je le crois trop prudent que de vouloir s'enfoncer d'une manière à être absolument perdu avec tout son corps, après que j'ai rechassé les Autrichiens qui, selon toutes les apparences, se voulaient joindre à lui pour passer conjointement dans mes pays.

Je règlerai mes quartiers de la façon que vous n'aurez rien à craindre, et que la communication sera bien sûre avec la Silésie. Tout ce que je vous recommande, est d'écrire au plus tôt possible une lettre bien polie et bien tournée au sieur de Villiers à Dresde, et de communiquer, après, tout cela au baron de Mardefeld, afin que celui-ci en fasse usage auprès de la cour de Russie. Sur quoi, je prie Dieu etc.

Vous voyez que nous avons fait ici tout ce que des hommes peuvent faire.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.


2081. AN DEN GENERALFELDMARSCHALL FÜRST VON ANHALT-DESSAU [IN EUTRITZSCH].

Görlitz, 29. November 1745.

Durchlauchtigster Fürst, freundlich geliebter Vetter. Ew. Liebden Schreiben vom 25. dieses habe heute früh erhalten. Da solches noch nicht gänzlich dechiffriret werden können, so bin noch nicht im Stande, auf alle Punkte desselben zu antworten. Inzwischen habe Ew. Liebden vorläufig melden wollen, wie bei Meinem Einrücken in Görlitz verlauten wollen, dass die sächsische Armee sich von Leipzig rückwärts gezogen, Ew. Liebden hingegen bei Leipzig ständen. Sollte es an dem sein (wie



1 Podewils hatte die wichtigsten Bestandtheile des Archivs nach Stettin geschickt.