<363> sujets, que lui et la reine de Hongrie m'inderaniseront ceux qu'ils m'ont faits et font encore actuellement en Silésie.

Vous me ferez plaisir, Monsieur, d'accompagner le ministre saxon chargé des pleins-pouvoirs de son maître. Cela me procurera la satisfaction de voir un homme que j'estime beaucoup, et qui, rempli des véritables sentiments qu'un ministre doit avoir, procure la paix et la tranquillité aux nations, en éteignant le flambeau de la discorde et de la guerre.

Je crois de plus que vous n'aurez point de temps à perdre, pour être muni de votre cour des pleins-pouvoirs dont vous avez besoin pour la garantie de la Grande-Bretagne, et de faire que M. de Bestushew et le niinistre de Hollande agissent en conséquence.

Je regarde cette paix-ci comme la base de la pacification de l'Allemagne: ou la reine de Hongrie y accèdera d'abord, ou elle ne tardera pas d'y accéder.

J'ai appris d'ailleurs avec douleur que le roi de Pologne a quitté sa capitale; c'est un affront qu'il fait à ma façon de penser. Je l'ai toujours estimé personnellement, et dans le plus grand acharnement de la guerre on aurait respecté son caractère et sa famille. Vous pouvez assurer ce Prince de la cordialité et de la sincérité de mes sentiments, et qu'il ne tiendra qu'à lui que désormais nos deux cours vivent dans la plus étroite amitié.

Federic.

Nach dem eigenhandigen Concept.


2093. AN DEN GENERALFELDMARSCHALL FÜRST VON ANHALT-DESSAU [IN TORGAU].

Hauptquartier Bautzen, 6. December 1745, Abends 9 Uhr.

Durchlauchtigster Fürst, freundlich geliebter Vetter. Ich hoffe, dass Ew. Liebden eines von Meinen in Duplo abgegangenen Schreiben, so von heute früh um 8 Uhr datiret,1 erhalten haben werden. Durch dieses habe Deroselben bekannt machen wollen, wie Mir heute die Nachricht zugekommen, dass nachdem die Oesterreicher sich nach Böhmen retiriret, solche sich wieder auf Leitmeritz ziehen sollen, um von dar nach Dresden zu gehen; es wird also nothwendig sein, dass Ew. Liebden, sobald Sie nur mit der Stadt Meissen fertig seind und solche von Dero Seite genommen haben, alsdann sogleich nach Dresden zu den Feind auf den Hals gehen, sonst derselbe sich da verstärken möchte. Wo der General Grünne eigentlich stehet, kann Ich nicht mit völliger Zuverlässigkeit sagen; man will, dass er noch bei Pirna stehen soll. Ich werde mit der Armee nach Camenz gehen, um ä portee zu sein, um Ew. Liebden



1 Enthält die Weisung, ohne Rücksicht auf die mit Villiers eingeleiteten Unterhandlungen, die Operationen nicht ohne ausdrücklichen schriftlichen Befehl einzustellen.