<364> zu verstärken, oder sonst den Umständen nach zu thun was nöthig sein wird. Es kommt Mir fast vor, als ob der sächsische Hof durch seine Proposition von Frieden Mich nur amüsiren will, um Zeit zu gewinnen, sich zu verstärken. Ich habe diesen Verdacht, weil Ich höre, dass die Oesterreicher sich bei Leitmeritz zusammenziehen und Anstalten machen, nach Sachsen zu kommen; es wird sich aber binnen wenig Tagen zeigen müssen, ob es mit ihrem Accommodement Ernst ist oder nicht. Sollte Ich weitere Nachricht bekommen, dass die Oesterreicher sich nach Dresden ziehen, so werde Ich suchen, Ew. Liebden über Meissen zu verstärken, oder auch Deroselben dem Befinden nach das ganze Lehwaldtsche Corps schicken; vorerst aber habe Ich dem Generallieutenant Lehwaldt schon befohlen, was vor Regimenter er Ew. Liebden auf Dero Verlangen über Meissen schicken soll. Ich bin Ew. Liebden freundwilliger Vetter
Ihr Durchlaucht haben Ursache zu eilen, bevor andere Weitläuftigkeiten das Spiel schwerer machen.
Friderich.
Nach der Ausfertigung im Herzog!. Archiv zu Zerbst. Der Zusatz eigenhändig.
2094. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.
Bautzen, 7 décembre 1745.
Mon cher Podewils. Je suis encore dans l'incertitude si vous ferez ce voyage utilement ou sans fruit; il se peut que les Saxons ont en dessein de m'amuser, pour se faire joindre à Pirna par un détachement de l'armée hongroise; il se peut aussi que, pour sauver la Saxe de sa ruine totale, le roi de Pologne se soit rendu à la modération. Nous apprendrons dans trois jours le secret de la comédie; en attendant, le prince d'Anhalt va joindre demain, à Meissen, son aile gauche à mon aile droite, de façon que je le renforcerai considérablement, et nous poursuivrons de cette façon notre marche jusques à Dresde et chasserons les Saxons de la Saxe.
Je n'ai rien à me reprocher, car je donne toutes les facilités à mes ennemis pour sortir d'embarras; s'ils ne le veulent point, je serai forcé à les écraser.
Nous avons ici fait désarmer tout le monde, le peuple est porté pour nous, tout le pays est mécontent de Brühl, et chacun me rend la justice que je ne suis pas la cause des calamités qui touchent ce pays.
D'Écoville n'est point arrivé encore,1 je crois qu'il a fait le grand tour par la Silésie; à présent on peut passer par Cottbus, toute cette partie est nettoyée d'ennemis, et les- chemins sont sûrs. J'aime mieux
1 Vergl. S. 298. 372.