<60> qu'on leur pourra faire voir d'un moment à l'autre l'obligation où nous nous trouvons de céder aux conjonctures, et qu'en tirant nos alliés du jeu, nous leur ménageons des trésors qu'ils dépensent tous les ans. Les deux choses dont je parlerai à M. de Courten, rouleront sur la voix de l'électeur de Cologne et sur la nécessité de ce que Maillebois soutienne la position de la Lahn, pour faciliter la libre élection impériale. Adieu, ie serai mercredi1 à onze et demie à Berlin.
Federic.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig. Das Datum ergiebt Podewils' Präsentationsvermerk „22. Februar“ und ein Schreiben Eichels an Podewils von diesem Tage.
1735. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.
Podewils berichtet, Berlin 21. Februar: Der sächsische Gesandte von Bülow hat zwei Mémoires überreicht, deren erstes eine Beschwerde über eine Verletzung des sächsischen Territoriums durch preussische Truppen enthält, und deren zweites Entschädigung für die Durchmärsche von 1742 und 1744 fordert. Podewils weist auf den üblen Gebrauch hin, den der dresdener Hof davon in London und Petersburg machen dürfte. | Ne faites donc pas toujours les poules-mouillées; répondez à Bülow que les Saxons sont bien heureux que nous n'ayons que passé par la. Saxe. Et quant au dédommagement des passages, que c'étaient des troupes auxiliaires de l'Empereur qui avaient passé chez eux, mais que, depuis qu'ils se sont déclarés pour la reine de Hongrie, il n'y avait plus de dédommagement pour eux, et qu'en cas qu'ils en voulussent un, ce serait au futur empereur à s'en acquitter. Fr. |
Nach der eigenhändigen Aufzeichnung (praes. 23. Febr.) am Rande des Berichts.
1736. AU ROI DE FRANCE A VERSAILLES.
Potsdam, 26 février 1745.
Monsieur mon Frère. Le prompte retour du marquis de Valory, joint à la réponse peu satisfaisante du roi de Pologne, peut d'autant moins surprendre Votre Majesté qu'Elle était déjà informée préalablement combien le comte Brühl et les principaux de cette cour sont vendus à la reine de Hongrie et à l'Angleterre; je soupçonne qu'avant la mort du dernier empereur, on a pris des mesures à Vienne et à Dresde pour s'accorder sur les démarches qu'il fallait faire dans ce cas, et il est bien apparent que le roi de Pologne a promis sa voix au Grand-Duc, ou bien que la cour de Vienne s'est engagée de soutenir l'élection du roi de
1 24. Februar.