1884. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.
[Dumckow, 17 juin 1745].
Mon cher Podewils. Je n'empêche point Vaulgrenant de négocier, je l'ai même fait comprendre à Valory, mais ce qui vous abuse est que les Saxons n'ont point fait de propositions du tout. Pour ce qui regarde le corps du prince d'Anhalt, il a déjà des ordres pour remuer, sans cependant commettre encore d'hostilités. Le terrible orage qu'il a fait aujourd'hui a retardé mes opérations d'un jour; mais dès que les Autrichiens seront obligés d'abandonner leur poste de Königgrätz, où ils ont un très grand magasin, ils sont hors d'état de ne rien entreprendre, de cette campagne, sur la Silésie. Pour moi, je vise toujours à la paix, et si nous pouvons l'avoir par les Anglais, ce sera la voie la plus courte pour sortir d'embarras. Le plan d'un nouveau partage194-1 nous mènerait trop loin; il n'est bon que dans une extrémité où les Autrichiens et Anglais ne veulent point entendre raison.
Federic.
Nous faisons actuellement toutes les dispositions pour déposter l'ennemi de Königgrätz, et je vous en pourrai donner des nouvelles dans deux ou trois jours.
Nach dem eigenhändigen Concept. Der Zusatz nur in der chiffrirten Ausfertigung, Dumckow 18 juin 1745.
194-1 Valory hatte, laut Podewils' Bericht vom 12. Juni, eine Erneuerung des Partagetractats von 1741 (Bd. I, 351 Anm. 2; 399 Anm. 1) mit zeitgemässen Aenderungen vorgeschlagen.