1907. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.
Camp de Divetz, 9 juillet 1745.
Mon cher Podewils. Dans ma lettre d'hier, j'ai oublié à vous dire que, quoique je ne table point du tout sur la réussite de la négociation que le comte de Vaulgrenant tâchera d'entamer à Dresde, et que même je ne- m'en promette pas beaucoup, néanmoins, comme il se pourrait que la cour de Dresde, remplie de projets et voulant s'agrandir à quelque prix que ce soit, mordît à l'appât, je crois que vous ferez bien d'écrire à la cour de Cassel, pour la disposer, par des représentations en termes convenables généraux, de ne pas se précipiter à prendre des engagements avec la cour de Vienne et ses alliés; qu'il pourrait arriver que les affaires prissent peut-être en peu de temps encore tout un autre train, et qu'ainsi la cour de Cassel devrait temporiser au moins encore un ou deux mois, pour ne pas se précipiter sur des engagements qu'elle pourrait alors regretter, si les affaires changeaient de face. Et sur cela, je prie Dieu etc.
Federic.
Nach der Ausfertigung.