2008. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

[Soor], ce 4 d'octobre 1745.

Mon cher Podewils. J'espère que vous serez à présent un peu moins aigri contre le stile de mes relations, quand vous saurez ce qui s'est passé le 30 de septembre, et que la terreur panique dont votre cœur ne peut revenir, sera dissippée. Je vous répète ce que je vous ai dit souvent, c'est que je vous laisse la régie des affaires de l'Empire, auxquelles je n'entends goutte, que je vous prie de revenir de l'affreuse peur que vous avez des Saxons, qui sont des pleutres, et de faire mes affaires le mieux que vous le pourrez, de m'écrire en prose, sans quoi je ne puis vous répondre. Eichel n'est point mort, il reviendra aujourd'hui, à ce que l'on m'assure. En un mot, si nos négociations ne vont pas bien aujourd'hui, elles n'iront bien jamais. Voilà tout ce que je puis vous dire.

Federic.

Prêtez 150 ducats à d'Écoville, je vous les assignerai incontinent.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.