2027. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL COMTE DE ROTHENBURG.
[Camp de Trautenau], ce 14 [octobre 1745].
Mon cher Rothenburg. Je suis bien aise que votre crampe se soit de nouveau dissipée; je crains pourtant votre voyage, car si en chemin il vous arrive quelque nouvel accident, vous n'aurez personne à la main pour vous soulager. Les Autrichiens commencent à faire des abattis du côté de Braunau et le long des frontières, de façon que chacun sera bien aise d'être tranquille. Je me flatte que la conclusion de l'affaire arrivera en attendant, et que nous n'aurons de longues années besoin de camper.
Adieu, mon cher, je vous donne toutes mes bénédictions pour votre voyage et je souhaite de tout mon cœur de vous voir à Berlin en parfaite santé.
Federic.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.