2036. AU CONSEILLER DE LÉGATION D'AMMON A LA HAYE.
Quartier général de Rohnstock, 23 octobre 1745.
Sur ce que vous me mandez, dans la relation que vous m'avez faite le 14 de ce mois, qu'on était prêt à faire tout de la part des États-Généraux pour coopérer à l'accommodement entre moi et la reine de Hongrie, selon les préliminaires réglés à Hanovre, je vous dirai que le moyen le plus sûr et le plus efficace pour arriver à ce but-là, sera que les États-Généraux serrent le cordon de la bourse et déclarent avec fermeté et tout nettement à la cour de Vienne qu'elle n'avait plus à espérer de la Hollande ni subsides ni aucun secours pécuniaire, à moins qu'elle ne se prête, sans plus de délai, à accepter les conditions de la convention d'Hanovre et à faire sa paix avec moi. Ce que vous ne manquerez pas de bien insinuer là où il le faut, et de pousser fort làdessus.
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.
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