<112> la tranquillité de mon État que d'entrer d'abord dans une nouvelle guerre onéreuse et ruineuse en tous égards, s'il n'y a moyen de m'en débarrasser autrement, sans compter les alarmes continuelles dont je me crois dispensé alors; aussi, en fait de politique, c'est une épargne que de savoir dépenser à propos.
Du reste, comme le banquier Splitgerber vient de me mander que selon les nouvelles qu'il avait eues de son comptoir à Pétersbourg, vous n'aviez encore aucunement touché à ces 19,000 roubles qui sont restés là à ma disposition, et que vous m'avez mandé comme si vous aviez pris la plus grande partie, ainsi qu'il n'y restaient qu'à peu près 2,000 roubles, j'attends votre explication là-dessus avec un compte exact de ce que vous en avez pris jusqu'ici. Vous vous arrangerez auparavant avec les gens dudit comptoir et ne manquerez pas de m'en faire alors votre rapport au retour du présent courrier. Vous y ajouterez encore un petit pro-memoria à combien vont précisément les pensions annuelles que je fais payer au comte que vous savez, et au sieur de Brummer.
Federic.
Nach dem Concept.
2248. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Potsdam, 13. Juni 1746.
„Des Königs Majestät haben mir befohlen, an Ew. Excellenz zu melden, wie Dieselbe mit dem Marquis de Valory über dasjenige, so der Herr von Klinggräffen in seiner letztern Relation vom 7. dieses berühret hat (als ob nämlich der sächsische Hof in den Gedanken wäre, dass wenn er sich mit der Kron Frankreich engagirte, gegen solche und deren Alliirte keine Truppen zu geben, des Königs Majestät auf den Fall einer Ruptur mit Russland darunter nicht zu verstehen wären), sprechen und demselben insinuiren möchten, wie Höchstdieselbe zu der Kron Frankreich das Vertrauen hätte, als würde dieselbe Se. Königl. Majestät in den mit dem dresdenschen Hofe zu machenden Subsidientractat exprès mit includiren, auch denen Sachsen die Hände dergestalt binden, dass selbige weder an Russland noch Oesterreich einige Truppen gegen Se. Königl. Majestät, weder directement noch indirectement, geben könnten.
Noch haben Höchstdieselbe befohlen, wie dem Herrn von Klinggräffen geschrieben werden sollte, dass, da verschiedenes von einer reciproquen Heirath zwischen dem Churfürst von Baiern und einer sächsischen Prinzessin, und zwischen dem Churprinzen und einer baierischen Prinzessin gesprochen würde, er, der Herr von Klinggräffen, berichten möchte, ob an solchem Gerüchte etwas sei oder nicht.
Dem Herrn von Chambrier soll über die Ouverture, so der Marquis d'Argenson ihm wegen der russischen Absichten geben lassen, rescribiret werden, wie er dem Marquis d'Argenson deshalb auf das verbindlichste