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qu'il aspirât à un poste qu'il avait en quelque façon décliné à la dernière Diète. …Quoique on ne puisse pas disputer au comte Tessin une supériorité de certains talents extérieurs, il s'en faut beaucoup qu'il ait la solidité et la justesse d'esprit du comte Ekeblad … Nous fûmes non seulement surpris, mais même déconcertés, en apprenant que Tessin se mettait sur les rangs … Je vis le moment où la division allait se mettre dans le parti, division d'autant plus dangereuse que je connais peu d'hommes plus susceptibles de jalousie que le comte Tessin, et qu'il était facile de prévoir qu'il serait outrément piqué, s'il s'apercevait qu'on voulût balancer entre lui et le comte Ekeblad, qui est beaucoup plus jeune et qui ne fait, pour ainsi dire, que de paraître sur la scène … Dans cette situation des choses, nous crûmes, l'ambassadeur [de France] et moi, qu'il était de la dernière nécessité de parler aux chefs du parti pour les ramener en faveur du comte Tessin, au cas que ce sénateur persistât dans la résolution qu'il semblait avoir prise … Il n'y a pas à craindre au reste, après les précautions qu'on a prises, que la concurrence de ces deux candidats produise de mauvais effets pour les intérêts de la bonne cause. Si le parti a la supériorité, l'un ou l'autre sera sûrement maréchal.“

als wenn es Tessin wird. Ersterer ist ein junger Mann, der gute Sentiments führet, dabei aber nicht soviel Odium bei denen Russen sowohl als bei der Nation hat. Wenn aber die Cabales es erfordern, dass Tessin Marschall werden muss, so ist es auch gut, obgleich Ekeblad besser.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cainetssecretärs.


2285. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Potsdam, 19. Juli 1746,

Nachdem ich an des Königs Majestät dasjenige auf eine convenable Art hinterbracht, was Ew. Excellenz in Dero gestrigem wegen des Herrn Grafen Woronzow an mich gelangen zu lassen geruhet haben, so haben Se. Königl. Majestät hierauf bezeiget, wie Sie gedachten Herrn Grafen lieber zu Berlin als hier gesehen und gesprochen haben würden, und zwar nur allein um deswillen, weil sie hier mit der Gräfin embarrassiret wären, welche Sie hier nicht zur Tafel bitten, noch ihr sonsten durch Gesellschaften einige Distinctiones erweisen könnten. Was die Discourse anginge, welche Se. Königl. Majestät mit ihm zu halten gesonnen wären, so würden solche aus nichts anders als lauter Politesse und Complimenten bestehen, von Affairen aber und insonderheit von dergleichen Sachen, als in den hierbei zurückkommenden Relationen