<164> cartes; il se peut que les affaires de Courlande y entrent pour quelque chose; enfin, peu de temps nous instruira à quoi tout cet éclat-là doit aboutir.
Si le comte de Brühl s'épuise vers vous en protestations de sincérité et de zèle, vous faites fort bien de lé payer de la même monnaie, sans cependant vous laisser persuader.
Je trouve la demande que le comte Bünau1 a faite par rapport au cordon dont il demande à être paré, un peu forte. Jusqu'ici, je n'ai accordé cette marque de distinction qu'à ceux qui m'ont préalablement rendu des services signalés et importants. Je crains encore que nous ne convenions pas ensemble sur l'article des appointements, qu'il demandera apparemment assez fortes, et qui n'ont été du feu baron de Danckelman que de 3,400 écus. Au reste, je viens d'ordonner à la caisse de légation de vous payer 2,200 écus, une fois pour toutes, pour le voyage que vous devez faire en Pologne, et que, pour vous aider d'ailleurs, j'ai donné mes ordres que la même caisse vous doit bonifier les intérêts que vous avez été obligé de payer à votre banquier sur les extraordinaires qu'il vous a avancés et que la caisse de légation ne vous a pas payés régulièrement.
Federic.
Nach dem Concept.
2312. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Ammon fragt an, Haag 19. August, ob er bei der bevorstehenden Eröffnung der Conferenzen zu Breda sich dorthin zu begeben habe, um den Gesandten Englands und Frankreichs die Angelegenheit der Garantie von Schlesien zu empfehlen. Podewils berichtet, Berlin 23. August: „Je viens de recevoir la lettre cijointe du ministre d'État de Cassel, le sieur d'Asseburg. Votre Majesté y trouvera que son cousin qui est au service de l'électeur de Cologne, n'est pas du sentiment de faire proposer à ce Prince un traité d'amitié de la part de Votre Majesté,2 parceque d'un côté cela lui donnerait de l'ombrage, comme si on voulait l'entraîner dans quelque engagement, et que de l'autre le secret en serait divulgué dans l'instant. Mais le sieur d'Asseburg de Cologne est de l'opinion qu'il faudrait faire agir la cour de Manheim, qui, sous prétexte du renouvellement de l'ancien | Potsdam, 24. August 1746. Wenn der Congrès zu Breda angehet, so werde Ich schon einen dahin schicken. Ammon soll sich nur ganz stille halten. Recht gut. Es ist Mir wegen Köln gleich viel ob es durch den Hof zu Mannheim oder sonst geschehe. |
1 Es schwebten Verhandlungen mit Bünau wegen Eintrittes in den preussischen Staatsdienst als Nachfolger des gestorbenen Etatsministers von Danckelman.
2 Vergl. S. 129. 130.