<168> roi de Danemark, vous devez me faire un rapport aussi exact qu'il vous sera possible sur les points suivants, savoir, de quelle façon le roi de Danemark pense sur la Reine douairière sa mère; si la Reine son épouse a de l'ascendant sur son esprit; s'il conservera en poste M. de Schulin; qui des favoris du Roi pourra gagner sur son esprit qu'il se laissera gouverner par lui; quels sont les penchants de ce Prince, et ce que l'on dit de son caractère. Sur quoi j'attends votre rapport détaillé.

Federic.

Nach dem Concept.


2317. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 28. August: „Le prince Jablonowski1 ne pouvant passer par ici à son retour en Pologne, pour ne point donner d'ombrage à la cour de Dresde, propose que Votre Majesté lui envoie à Francfort-sur-l'Oder en cachette un homme de confiance avec lequel il pourra s'entretenir sur les affaires de Pologne et sur celles de la Diète prochaine. Quoique Votre Majesté connaisse la légèreté du caractère et l'esprit brouillon de ce palatin, il serait, si j'ose le dire, bon pourtant de l'écouter,“

Potsdam, 29. August 1746.

Ich habe noch nicht recht Lust, jemanden hinzuschicken, und sehe nicht, was heraus kommt, weil es ein Windbeutel ist, mit dem Ich Mich nicht gerne meliren kann noch mag.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


2318. AU CONSEILLER ANDRIÉ A LONDRES.

Potsdam, 30 août 1746.

J'ai reçu à la fois vos deux dépêches en date du 16 et du 19 de ce mois. Comme il y a toute apparence qu'on viendra à tenir un congrès à Breda, pour tâcher d'y convenir des articles préliminaires pour parvenir à une paix générale, je vous réitère mes ordres que je vous ai fait déjà donner, que vous deviez renouveler mes instances auprès de milord Harrington pour que je sois compris dans la paix générale, et que la garantie pour ma Silésie et le comté de Glatz y soit nommément comprise, selon ce que le roi de la Grande-Bretagne s'est engagé par notre convention. Vous devez d'ailleurs demander à milord Harrington s'il ne trouvait pas convenable qu'aussitôt qu'on serait convenu à ce congrès des préliminaires de la paix, j'y envoyasse un ministre de ma part qui y eût soin de mes intérêts, et vous ne manquerez pas de me mander de quelle manière il s'est expliqué là-dessus.

Quant au conseil que milord Harrington vous a donné touchant certaine lettre que vous avez pour le roi d'Angleterre comme électeur



1 Vergl. S. 60. 98.